Cyclosportives et competitions
Félicitation à anne 5eme de sa catégorie dimanche du granfondo des vosges (petit parcours) mais aussi à yoahan finisher du grand parcours et greg.Le cr de yohan:
Après un soucis mécanique de mon ami Pierre Thauby qui l’a contraint à l’abandon, j’ai pris la décision d’aller au bout même si je me suis souvent retrouvé seul.
Transi de froid à cause des violentes averses à chacun des 3 derniers cols de la journée.…
Félicitations à Anne Benoit qui termine 11ème féminine sur le MedioFondo (122 km).
Merci aux copains pour vos encouragements :
- Gaelle Chambert et les enfants.
- Nathalie Dietrich et Jean-philippe Deshayes
- Gwen LilouEra Nouka et Philippe Kroener.
Merci à ma petite famille (Clairette et Alix) pour votre soutien quotidien.
comme dab pierre était présent ce week end sur les classiques belges en particulier dimanche pour la kuurne brussel kuurne gagnée par bob jungels:
voici quelques photos (greipel,vasseur,bouhani,madiot,le vainqueur jungels,etc..) reportage plus complet sur son site fb: https://www.facebook.com/pierre.willemetz.75
coralie fait parler d'elle dans mes medias! elle est interviewée dans le dernier numéro de la revue "the cyclist" lors de sa participation en aout aux 24h cyclos du mans (son équipe avait terminé 4ème dans sa catégorie)
Pierrre était présent ce dimanche au grand prix d'isbergues pour assister à la victoire de philippe gilbert 2 mois aprés sa fracture de la rotule:
Comme l année dernière anne et Jackie ont participé à la Scott annecy :
Jackie à fait du rab suite à une erreur de parcours bravo à anne qui termine 2ème dans sa catégorie
Encore un beau reportage de pierre sur le grand prix de denain disputé dans dees conditions bien hivernales:
http://over-blo-com.over-blog.com/2018/03/grand-prix-de-denain.html
championnat de france de la police
Il n'est pas trop tard pour féliciter coralie pour sa 4ème place fin septembre en bretagne au championnat de france de la police ,ceci aprés son titre régional en ile de france:
Flash back sur la GFNY du ventoux faite en juin avec richard et damien.On entrevoit brièvement nathalie (3mn 06s) .Par contre pas de trace de damien ni de richard sur son podium:
Trés belle prestation de anne et jackie dimanche dernier sur le parcours montagneux de la scott cimes lac d'annecy :anne fait un podium 2ème dans sa catégorie, jackie et lui 7ème dans sa catégorie en roulant avec des jeunots de 65ans .Bravo à eux et merci à jackie pour la vidéo
Nous étions 4 du club richard ,damien ,nathalie et moi à avoir fait le déplacement pour le granfondo new york du ventoux qui avait lieu ce dimache 25 juin.
La veille à l'inscription nous croisons damien ,venu avec un groupe de copains ,et qui va découvrir le ventoux pour la première fois.Le soir à l'apéro organisé par le GFNY nous retrouvons richard et martine.
Scoop ! martine s'est mis avec succès au vélo électrique. une nouvelle recrue pour le club avec une nouvelle tenue à prévoir?
Le lendemain le départ était prévu à 7h30 .Compte tenu de la chaleur et pour retourner plus rapidement dans le 62 nous avons opté finalement pour le petit parcours de 78 km contrairement à Richard et damien qui prennent le départ pour le 127 km . Il ya 2000 cyclos au départ , compte tenu de la notoriété du ventoux et de la qualité de l'organisation,50 nationalités, un peloton donc trés cosmopolite mais uniforme la tenue avec le beau maillot GFNY santini étant obligatoire au départ.
D
Dés les premiers km nous abordons un petit col le col de veaux 2.5km à 6% puis ensuite le col des aires avant d'arriver au joli petit village de brantes
on entend un peu toutes les langues:pas mal d'italiens ,des anglais ,quelques flamands ,etc..
Le premier ravito a lieu au 40ème km.Il reste déja pas grand chose comme quoi le niveau est élévé!
Nous bifurquons ensuite sur la droite pour le petit parcours en direction de sault pied de la montée du mont ventoux par son versant le plus facile. Nous nous rendons compte en effet que même si la montée est longue ,environ 25km ,les pourcentages ne dépassent jamais 5ou 6% avant le chalet reynard
Rien à voir avec la montée par bédoin et son mur de 10km à prés de 10 % qui nous avait tous plus ou moins achevé lors de l'étape du tour 2009 ,claude ,philippe ,richard, jean much much et moi disputée par 35 degrés .A l'époque seule anne avait digéré le ventoux.
La montée est plus facile mais aussi beaucoup plus jolie avec les champs de lavande.Les 2 derniers km avant le chalet reynard sont quasiment plats ,ce qui nous permet de faire du 28 km dans le ventoux ! arrivés au chalet reynard nathalie décide de shunter le dernier ravito dur dur mais il ne reste que 6 km les plus durs et les plus majestueux où le ventoux dévoile son décor lunaire.
A 1.5km de l'arrivée nous entendons un concert de klaxons,c'est les 2 premiers du long parcours qui arrivent et qui nous laissent sur place au niveau de la stèle tom simpson ! les 300 derniers mètres à 12 % sont les plus pentus mais nous arrivons quand même plutot frais, à prés de 19 km/h de moyenne, la montée par sault étant une plaisanterie par rapport au versant par bedoin
Nous aurons de trés bonnes nouvelles de richard dans l'aprés midi ,un podium et une 3ème place dans sa catégorie les 127km ayant été parcourus en 6h 40 une belle revanche aprés la petite déception de l'étape du tour 2009
Bravo enfin à damien qui fait encore mieux en temps en 6h 05 .
bonne semaine jean michel
Encore un reportage de Pierre trés présent sur les classiques belges en ce moment:
pierre est omniprésent actuellement sur lrs courses flandriennes merci à lui pour ses reportages photos sur Gand Wewelghem (van avermaert encore vainqueur) et le grand prix E3 :
5 Houchinois au départ de la ronde picarde ce samedi 10 septembre 2016.
Coralie, Richard, Greg, Alain et Benoit.
Le départ est donné à 8h15 pour une distance de 135 kms et déjà plus de 60 km/h au compteur.
Richard, Greg et Alain sont déjà devant, moi je suis dans le paquet avec Coralie.
Coralie perd sa camera et perd 10 minutes pour la retrouver.
Je me retrouve seul avec des belges et anglais...
A Eaucourt sur somme à 8 kms du départ une grosse chute évitée par Greg..
..
Arrivé au ravito avec 95 kms et 31,5 de moyenne.
Coralie refait son apparition avec une moyenne de 29.5 km/h.
Nous repartons ensemble et à 20 kms de l'arrivée je m’aperçois que je suis à nouveau seul.
au final belle performance de nos 5 Houchinois:
Coralie: 344ème sur 1300, 10ème féminine, et podium de 3ème de sa catégorie.
Richard: 176ème sur 1300, également un podium de 3ème de sa catégorie.
Greg: (malgré une très légère blessure) 12ème sur 1300 et 4ème de sa catégorie à 38 de moyenne.
Alain: 25ème sur 1300 et 5ème de sa catégorie avec 38 de moyenne.
Benoit: 337ème sur 1300 et 101ème de sa catégorie à 29.6 de moyenne.
Sportivement Benoit
la "jean françois bernard " de jackie:
Le GFNY mont ventoux disputé le dimanche 26 juin était le principal objectif de notre saison.Nous arrivons la veille à vaison la romaine aprés une étape au lac du bourget .En déchargant les bagages ,catastrophe je me rend compte que j'ai oublié ma roue avant au lac du bourget .Quel boulet ! .Heureusement ,aprés sms j'ai pu être dépanné par notre copine angélique qui habite à environ 30km.Ouf! Le départ a lieu le dimanche matin à 7h30 à vaison la romaine.Tout le monde a revetu le beau maillot du mont ventoux. A mollans sur ouveze c'est le début de la première difficulté le col de la peyroniere avec eniron 5km d'ascension .Descente ensuite direction vers le joli village de brantes adossé à la colline et son raidart tout en lacets . Ensuite bifurcation entre le petit parcours de 78 km et le grand de 130 .Nous optons comm prévu pour le grand parcours. Ascension ensuite du col de Macuegne long de 10km qui réserve de splendides vues sur le géant provencal
qui nous attend patiemment.Nous nous faisons doubler par quelques anglais dont le couple stigen que l 'on reverra plusieurs fois dans la journée ,ainsi que les duettistes belges vincent et jean claude.Le col de macuegne se prolonge ensuite par la montée jusqu'au col de l 'homme mort qui culmine quand même à 1213métres .C'est la descente ensuite par les magnifiques gorges de la nesque
avant le dernier ravito de villers sur auzon .Je ne lésine pas en particulier sur la charcuterie avant d'affronter le ventoux .Nous retrouvons mister et miss stigen,qui fait sa séance de gymtonic et nos 2belges.Apres 110km et prés de 2000m de dénivelé il est l'heure de s'attaquer au redouté ventoux et ses pourcentages impressionnants
Jusqu'au fameux lacet de saint estève c'est une mise en bouche avant un infame raidar d'environ 10km à presque quasiment à 10% sans un seul moment de répit.Nos copains belges nous redoublent ainsi que mister et miss stigen ,qui a terminé ses étirements.Nous doublons aussi quelques concurrents dont une italienne "carbonata".Enfin nous atteignons le chalet reynard et le dernier ravito liquide où nous retrouvons les incontournables stigen..Les 6ou 7 derniers km
,dans le décor lunaire et spectaculaire du sommet du ventoux sont plus "humains",la pente se radoucit un peu jusque la stèle simpson
où notre couple britannique préféré nous double à nouveau.Les temps sont pris au sommet :je compte environ 7h pour les 130km .
Bravo à nathalie qui termine 3 ème dans sa catégorie ,battue d'une minute par miss stigen.
C'est ensuite la descente vers malaucène avec ,aprés le gag de la roue avant celui de la roue arrière.(heureusement qu'il n ya que 2roues!) En effet ,lancé à prés de 70km/h j'entend un gros claquement au niveau de mon vélo.Je m'arrête prudemment pour une inspection:la roue arrière est complètement voilée en raison d'un rayon cassé! une voiture immatriculée 62 donc des chti est arrêtée sur le bas côté .Je vais les voir .Ils me reconnaissent,ce sont des patients! C'est donc ainsi que je serai rapatrié à vaison la romaine ,confortablement installé à l'arrière,en taxi privé et gratuit.
La cyclo de Barlin d'alain le coursier
Paris-Brest-Paris
Du 16 au 20 août 2015
Dimanche 16 août
Avec Pascal Branly, nous sommes présents depuis le matin à Saint-Quentin en Yvelines au vélodrome national, lieu de départ du , afin de faire vérifier nos vélocipèdes et de finaliser les dernières démarches administratives.
16H00 : Départ de la première vague, la vague A (Chaque vague comporte entre 250 et 300 cyclotouristes). Les vagues A à D ont choisi de faire le PBP en moins de 80 heures, les vagues E à U ont choisi moins de 90 heures.
Puis les vagues s'enchaînent toutes les 15 minutes. La plus singulière est celle des vélos spéciaux (bien sûr, il y a les vélos allongés carénés ou non , les vélos tous chemins, les vélos décorés (il y en a peu), les mini-vélos stylo Brompton , les vélos avec pignon fixe, les vélos elliptiques (il faut être debout et l'on marche ) , les tandems à 2 ou à 3, les tricycles, les tricycles-tandem, les vélos pour amputés des jambes (il faut pédaler avec les bras), 2 Italiens sur des vélos Auto-vélo du début du 20ème siècle, et d'autres que je n'ai pas repérer...
Cette journée se termine avec la vague U.
Lundi 17 août
Il est 4h00 et nous nous réveillons. Notre hôtel F1 est à 3 km du départ. Le temps de nous préparer, 2 bonnes parts de flan et il est 4h20 quand nous quittons notre chambre. Lorsque nous arrivons au départ, nous nous rendons compte que nous sommes parmi les derniers. Les quatre vagues de ce matin ont choisi de faire le PBP en 84 h maximum.
La vague W des vélos spéciaux est déjà sur la ligne de départ et ma vague, X, attend au pré-départ.
5H00 ! Je franchis la ligne le dernier... Et je pense à ce défi fou : 1230 km en moins de 3 jours et demie et en autonomie complète !
Premier jour
130 km sans arrêt jusque Mortagne-au-Perche. Pris dans le groupe et dans l'euphorie, nous roulons vite. Devant moi, il y a une file ininterrompue de loupiottes rouges, c'est superbe ! Je roule avec Éric, un gars de la Somme avec qui j'ai réalisé quelques brevets qualificatifs à Orchies. Je ne sais pas où est Pascal.
Je ne vois pas le temps passé, le jour se lève et déjà je suis à Mortagne-au-Perche. Ce n'est pas un contrôle ni un ravitaillement. Juste le temps de remplir les bidons et je repars direction Villaines la Juhel (1er contrôle, 1er ravitaillement). Il est 12h30, j'entre dans Villaines la Juhel, je viens de faire 220 km en 7h30. Depuis le départ, je roule dans un groupe et ça aide.
J'oubliais, entre Mortagne et Villaines, je double un gars de la vague N, puis je rencontre un asiatique de la vague J qui dort dans l'herbe sur le bord de la route. Dans une petite montée, un gars pousse son vélo caréné. Puis je croise trois gars partis la veille qui s'en retournent à Saint-Quentin. Moi qui ne pensais pas voir des cyclotouristes du dimanche avant le troisième jour au-moins, j'en découvre dès la première matinée. Quelles surprises ! Et ce ne sont que les premières...
Quelques kilomètres avant d'arriver à Villaines la Juhel, un bruit étrange et inquiétant est apparu dans mon pédalier. Je ne m'en occupe pas plus que cela. Ce bruit disparaîtra un peu avant Fougère mais j'ai une étrange sensation dans mon pédalier, je ressens un petit accroc à chaque tour de pédale. Ce n'est qu'à Tinténiac que je montre le vélo au réparateur (A chaque point de contrôle : collège ou lycée, il y a un atelier réparation ; un service médical ; un dortoir souvent une salle de sport ; des toilettes, des douches et un réfectoire.), mon tube de pédalier est cassé. Heureusement, il peut le réparer. J'ai passé plus d'une heure pour cette réparation. C'est là que Pascal me rejoint !
Jusqu'à maintenant, lorsque j'arrive à un contrôle (il faut passer devant le BIP électronique et pointer son document), il y a au maximum une centaine de vélos. Mais les choses changent à Loudéac (km 449). Des vélos, il y en a partout, certainement plus de 1000 . Alors, il faut bien repérer où je met le mien. Il y en a autant parce qu'il est déjà tard (plus de 23h00), il y a ceux partis le matin qui sont sur l'aller et ceux partis le dimanche qui sont déjà sur le retour et beaucoup veulent dormir. Alors c'est l'embouteillage pour poser le vélo, l'embouteillage pour aller pointer, l'embouteillage pour aller manger, l'embouteillage pour aller aux toilettes, c'est l'embouteillage pour se doucher, c'est l'embouteillage pour dormir. C'est l'embouteillage partout ! C'est impressionnant ! Loudéac est le nœud de PBP. La ville se situe à environ au tiers et au deux tiers du parcours. C'est à ce moment, à cet endroit que je m'aperçois qu'il faut gérer le temps. Dormir ici, c'est trop tard, il n'y a plus de place. Alors je repars mais je vais bien, je ne suis pas trop fatigué. C'est alors que me vient l'idée de dormir à la belle étoile, le prochain contrôle est un peu loin, la nuit je roule moins vite et tout doucement la fatigue arrive. Mais où trouver l'endroit idéal ?
J'arrive dans un village où c'est la fête : SONO bien fort ! Tonnelle, crêpes, cidre, superbe accueil. Incroyable, la Bretagne, pays de vélo... Les villageois m'accueillent à bras ouvert. Voilà mon lit, c'est ce village. Le stand est installé près de l'église. Ni une, ni deux, je m'y installe. Je me sèche avec ma petite serviette, je mets des vêtements secs, j'enfile plusieurs épaisseurs, je sors ma couverture de survie et je m'allonge au pied de l'église sur de la mousse. J'ai installé mes vêtements du jour sur la haie afin qu'ils sèchent un peu. Un habitant voyant que je m'installe me propose, en anglais, un lit. Il est surpris lorsque je le remercie de m'entendre parler français et lui explique que je veux dormir un peu et que l'ambiance, la sono et les lumières me réveilleront. Il est 1h45 lorsque je regarde pour la dernière fois ma montre. Il est 4h15 lorsque je la regarde de nouveau. Comme prévu, le va et vient incessant des vélos, l'odeur des crêpes, la musique et les bavardages m'ont réveillé. J'ai dormi plus de 2h00 après avoir fait plus de 500 km dans cette première journée. Quel luxe !
Deuxième jour
Je range mes vêtements de nuit dans les sacoches et enfile ceux que j'ai fait sécher mais qui ne le sont pas. Je grelotte. Rapidement, je repars dans la nuit. J'ai eu froid et j'ai toujours froid. Alors une seule solution, tout à droite et je force. Rapidement les dents cessent de claquer et je sens la transpiration qui refait son apparition sur mon front.
J'oubliais de dire qu'en plus de la nuit, il y a du brouillard. Je roule au milieu de la route et je suis les bandes blanches. Le parcours quitte cette belle route (précision : le parcours est fléché sur les 1230 km) pour une petite route de campagne et là, plus de bandes à suivre. Où est la route, où commence le bas côté ? Il ne reste comme solution que de suivre les petites lumières rouges qui scintillent et me précèdent .
C'est à ce moment que je prends conscience de ce phénomène. Les vélos sont devenus une file ininterrompue de plusieurs dizaines de kilomètres. Des vélos, il y en a des centaines derrière et devant moi, je ne ferai qu'en rattraper sans jamais arriver à remonter jusqu'au premier de la file. Toutes les lettres des vagues sont mélangées (sauf les A, B, C et D, les costauds qui veulent faire un temps). Quel spectacle ! Quel bonheur de vivre cela ! Je ne pense pas jusqu'à l'arrivée avoir comblé un trou de plus de 500 m sans aucun vélo.
Mais il est 7h00 est j'arrive à Carhaix . Petit déj' : un plat de pâtes au saumon. Il faut ce qu'il faut ! Pâtisseries ! Et voici que j'aborde la partie la plus difficile du parcours avec le point culminant : Roc Trévezel (384m) . La montée est longue mais la pente est douce alors pas besoin du petit plateau. Puis descente jusque Brest. Quelle vue sur la rade de Brest lors du passage du pont Albert Louppe. Depuis ce matin le soleil est présent et la journée est chaude. Depuis hier, le vent vient de trois quarts droite mais il n'est pas trop fort. Pas le temps de visiter. Je mange et discute avec trois Suisses et je repars vers Carhaix avec la remontée de Roc Trévezel.
De nombreux Brestois nous applaudissent, nous encouragent « Bravo les gars pour ce que vous faites ! » C'est la première fois que l'on m'applaudit et que l'on m'encourage quand je fais du vélo.
Au retour, à partir de Carhaix, je ne pensais plus croiser des cyclos qui étaient sur l'aller. Et bien quelle n'est pas ma surprise d'en voir et beaucoup, partis même le dimanche après-midi. Mon étonnement ne cessera que quelques kilomètres après Loudéac (environ 170 km de Brest) lorsque je croise la dernière cyclotouriste, une Chinoise avec un grand sourire et qui continue tranquillement sa route vers Brest. Elle est hors délai depuis longtemps.
Voici Loudéac, énorme repas. Il est 21h00. Je décide d'avancer jusque Quédillac (Cela fera 339 km en ce deuxième jour) pour y dormir. J'y arrive fatigué, il est 23h00.
Poser le vélo. Se diriger vers le gymnase.
- Puis-je dormir ?
- Oui, il y a de la place !
En effet, une vingtaine de cyclos ronflent à qui mieux mieux sur de bons matelas.
- Puis-je prendre une douche ?
- Pas de problème !
C'est le luxe ! Quel bonheur de se laver après 42h00 et plus de 800 km.
Un bon matelas, une couverture. Je suis au chaud et je m'endors comme une masse. À la question « A quelle heure voulez-vous être réveillé, j'ai répondu que je me réveillerai tout seul, comme un grand. Cela a bien fait rire ! » Eh oui, les horaires de réveil sont parfois improbables : 3h45 pour l'un, 4h30 pour un autre, …
Moi, c'est vers 2h30 que je me réveille. Il est trop tôt pour repartir. Le dortoir est comble. Je suis étrangement bien réveillé, très lucide (c'est ce que me diront plusieurs personnes au contrôle). Je comprend que je viens de faire les deux tiers du parcours en 2 jours. Il me reste 1 jour et demi pour faire 400 km. Je décide de modifier ma façon de rouler. J'ai 51 ans, je n'ai rien à prouver à personne, je sais que je validerai, sauf incident, mon PBP. Je suis venu voir ce qu'est le PBP alors, je vais en profiter. Mon second, le vrai, l'aventure PBP commence maintenant...
Je décide d'aller voir dehors. Première stupéfaction, le couloir d'accès au dortoir est comble. Des cyclos, les plus proches du dortoir, dorment par terre à même le carrelage ; les plus lointains dorment assis contre le mur, tête contre tête. Un bénévole réveille le premier de la liste et lui propose un matelas encore chaud qu'un cyclo réveillé et sur le départ vient de libérer. Je me fraye un chemin entre eux. C'est hallucinant !
Sous la tente jouxtant l'entrée de la salle de sport, des dizaines de bénévoles réconfortent des dizaines de forçats de la route, hâves de fatigue, hagards, cherchant une place pour sommeiller. Certains se reposent assis sur une chaise, la tête reposant entre les bras posés sur une table.
Je sors. Mon vélo bien rangé lorsque je suis arrivé a été déplacé par des bénévoles qui l'ont placé sur un autre et un troisième vélo est sur le mien. Les bénévoles sont dépassés par cet afflux ininterrompu de cyclotouristes.
Un braséro réchauffe quelques malheureux. Que vont-ils faire ? Pas de lit, pas de sommeil réparateur. Seule solution, continuer ! Des cyclistes, il y en a partout.
Je reviens sous la tente et essaye d'engager la conversation avec quelques souffre-douleurs. Peine perdue ! Un regard vague quitte la soupe chaude, se pose sur moi et, sans une parole échangée, replonge dans le bol. Unique consolation, j'ai offert un sourire. À un autre, je demande comment il va. Il ne comprend pas le français. J'ai plus de chance avec le troisième : « Ça va ? ». Les yeux ivres de fatigue, il me répond : « oui ! ». Je n'abuse pas et me retire, ne pouvant rien donner de plus qu'un sourire et un encouragement.
Je discute avec quelques bénévoles et leur demande ce qu'ils font ici plutôt que dans un bon lit au chaud, chez eux. Certains me disent qu'ils vivent cette randonnée par procuration, incapables de la faire mais voulant ê
Dur dur cette étape du tour ,encore bravo à la jeune génération anne et matthieu arrivés bien avant nous
170 km 3000m de dénivelé la TRANSTRAMUNTANA 3000 dont c'était la 2ème édition .était l'objectif pour terminer notre semaine de vacances à Majorque ce samedi 24 octobre.Avec nathalie et alain nous nous rendons au départ à port pollentia dans la nuit. Un superbe lever de soleil précede de trés peu le départ prévu à 8H.
Alain se faufile dans les premières positions,une anglaise sympathise avec nathalie.Beaucoup d'espagnols bien sur ,pas mal d'anglais, quelques hollandais,je me demande si nous ne sommes pas les seuls francais parmi les 450 participants .Les 12 premiers km ,plats sont relativement neutralisés ,la voitures de course roulant à moins de 35km .Les cyclos sont plutôt cool, il n' y a pas l'ambiance trop compet comme par exemple à l'étape du tour.C'est ensuite le 1er col le Femenia 7.6km à 5.3%.Je me fais doubler beaucoup plus que je double.J'essais de jouer au pro en enlevant mon coupe vent en roulant.Mal emmanché ,c'est le cas de le dire ,je me mélange les pinceaux et surtout les manches.Un majorquin bien attentionné veut m'aider et arrive finalement à dégager ma manche gauche. Il reste encore la manche droite à dégager.Une voiture de l'organisation klaxonne derrière moi,le coupe vent est en train de se prendre dans le dérailleur! J'arrête finalement mon vélo et mes conneries pour finir le laborieux déshabillage .Aprés 30 km environ nous laissons sur la droite la magnifique montée de sa calobra ,grimpée il ya 5 jours dans un décor minéral à couper le souffle, qui avec ses 26 lacets dont le fameux en"cravate" a un petit air de stelvio .
Nous montons ensuite le puig major du côté facile avant la trés agréable .descente de 14km sur soller sur un revêtement comme du billard.Le parcours longe ensuite le littoral avec de superbes points de vue mais également 2 petits cols avant le premier ravitaillement au 75ème km vers valdemossa,trés bien achalandé avec pas mal de salé :mini sandwichs jambon tomate,cacahuètes,etc. Au moment de repartir j'ai la bonne surprise de voir arriver nathalie que finalement j'attend .Direction ensuite le trés panoramique col de soller ,où je me fais "enrhumer" par la copine anglaise de nathalie avec ses lacets côté montée et surtout descente (21 parait il comme l'alpe d'huez)
De retour à soller ,il faut gravir les 14 km du puig major à environ 6% la grosse difficulté de la journée Je compte 5 participants que je double ,mais 5 autres me doublent :match nul! Je m'arrête au dernier ravito au 130km toujours aussi bien fourni avant le 40 derniers km d'abord "toboggan" puis ensuite descente par à nouveau le col de Femenia au revêtement toujours aussi nickel ,avant les 12 derniers km de plat où j'essais de sucer les roues A l'arrivée 168 km à 22 km/h de moyenne au compteur ,je retrouve alain ,déja restauré ,auteur d'une belle performance, nathalie arrivant 15 minutes plus tard 2ème dans sa catégorie derrière sa copine anglaise.
Trés belle cyclo que cette toute jeune mais prometteuse Transmontana http://transtramuntana.com/en/ sans point négatif et qui devrait grandir dans les années à venir.
L'album photo de la gentleman est donc en ligne .Grand merci à Jacques ryckewaert pour ses superbes photos ,également à claudette qui commence une carrière prometteuse (souvenez vous de la photo "carte postale " de jackie dans le grand colombier )
Félicitations à; - alain et richard 8ème en temps compensé à plus de 38 km/h de moyenne comme l'a précisé alain
-Jackie 15ème qui a relayé son coureur (vincent?)
- Jean françois et jeremy 16ème je crois juste derrière jackie
-Raymond et raoul aux alentours de la 30ème position (désolé pour eux je n'ai pas beaucoup de photos)
Vendredi dernier se déroulait la course de . le club est representé par Greg et Alain , guillaume s étant dégonflé ... . le départ
est donné par Henri une dizaine d hommes sortiront du paquet , il faut
monter le mont "ché" 15 fois la seule difficulté ,nous ne serons
jamais mis en danger. Greg reste sage dans le paquet le sprint est lancé
Greg finit 18 eme et moi 27eme 70 kms a 39 de moyenne
etapedu tour saint jean de maurienne la toussuire
Dimanche 19 Juillet – Saint-Jean de Maurienne – l’Etape du Tour 2015
Un an après les conditions météorologiques apocalyptiques de l’Etape du Tour 2014, Etape du tour pau hautacam je m’apprête à m’élancer une nouvelle fois à l’assaut de l’Etape du Tour. Le parcours est particulièrement indigeste avec un dénivelé annoncé de 4609m D+, soit 800 mètres supplémentaires en comparaison à l’édition précédente…
Aux alentours de 7 heures, sur la ligne de départ de Saint-Jean de Maurienne, la température est agréable avec un petit 20 degrés. Aucune question à se poser sur les vêtements à utiliser : le court est de sortie ! Dans les secteurs les plus exposés des ascensions de l’après-midi, la température dépassera allègrement les 30 degrés. Le souvenir de mon « coup de chaleur » ardennais est encore vivace et mon inquiétude est réelle au moment de prendre le départ.
Depuis mon SAS de départ n°5, je donne mes premiers coups de pédale dès 7h40 dans la vallée de la Maurienne pour un petit 3,5 kilomètres de plat avant la première ascension : le col de Chaussy – 1533m – 15,4 km à 6,3%. Ce col du Chaussy, repéré en avril, n’a rien d’effrayant en lui-même. Toutefois, inclus dans « l’Etape-Reine » alpestre, il invite à la prudence. Avec un développement facile, je m’applique à faire tourner au maximum les jambes dans les premiers hectomètres de la montée qui traverse le village d'Hermillon. Arrivés dans la localité de Montvernier, je laisse sur ma droite les célèbres lacets du même nom pour grimper vers les roches ombragées de Montpascal. Les pourcentages y sont exigeants, mais les paysages magnifiques. Dans cette ascension, je dépasse certains participants à la peine d’un coup de pédale alerte. Si la journée s’annonce compliquée pour moi, elle va être un calvaire pour ces malheureux et leur échappée devrait se terminer dans un bus-balai. Avec le col du Glandon, le col du Mollard et la montée de la Toussuire au programme, on ne peut se permettre de flâner dans le col du Chaussy. Avant 9h15, je franchis le premier col de cette étape des derniers lacets gravis dans un décor champêtre.
Pour cause de travaux, je n’ai pu reconnaître en avril la descente du Chaussy. Très rapidement, je ne suis pas à l’aise dans cette descente : je sens une grande nervosité autour de moi. Certains se lancent sans retenue dans cette descente sinueuse et étroite. Et, très rapidement, la course est neutralisée… Une chute grave est intervenue et a nécessité l’intervention de l’hélicoptère. Je parcours ainsi un à deux kilomètres en procession, mettant pied à terre tous les 200 mètres. J’en profite pour me ravitailler tranquillement. Après un débours d’une dizaine de minutes, la course reprend ses droits et nous retrouvons la descente du col de la Madeleine sur une route plus large. Dans la localité de La Chambre, je prends le temps de remplir mes deux bidons : j’étais parti avec un seul bidon rempli pour gagner légèrement en poids dans le col du Chaussy.
J’aborde alors une partie de l’étape qui ne me convient pas. Trente kilomètres de vallée ponctués de deux bosses et d’un sprint intermédiaire. Pourtant, cette section, qui ne m’avantage pas face aux grosses cuisses du peloton, va me permettre de valider certains récents progrès : je me cache à merveille dans le sillage d’autres participants ; je m’installe avec bonheur sur le porte-bagages de mes équipières d’un jour. Mon passage à une vitesse de 41 km/h au sprint intermédiaire sans mettre un coup de pédale est en la preuve. Après un demi-retour dans la vallée, nous nous acheminons vers le plat principal : le terrible duo Glandon-Croix de Fer.
A l’approche de Saint-Etienne-de-Cuines, les groupes commencent à temporiser pour ne pas griller de cartouches avant le pied du col du Glandon. Il n'y aura plus aucun mètre de vallée jusqu'à l'arrivée à la Toussuire. Il est près de 11 heures et je profite des premières rampes pour prendre une première douche [un bidon renversé sur la tête]. Le docteur B. PREUSS a bien insisté sur le fait de s’asperger avant de ressentir le « coup de chaleur ». Je m’exécute.
Dans ces premières rampes, je me remémore le profil du col du Glandon-Croix de Fer : 2067m – 22,4 km à 6,9%. L’ascension se découpe en deux parties avec un replat vers la localité de Saint-Colomban-des-Villards. Cette ascension est l’unique ascension chronométrée pour le Classement des Grimpeurs. Au fil des kilomètres, je pressens que je suis dans une bonne journée : j’ai le coup de pédale léger. Je me permets de reprendre de nombreux participants, bien que certains coureurs qui n’ont pas obtenu un dossard à la hauteur de leur coup de pédale me dépassent aisément. Côté développement, je conserve mon 32 pour les derniers lacets du Glandon, réputés terribles. A 5 km du sommet, j’aperçois le col au loin et chaque participant comprend à ce moment-là qu’il va buter sur un mur… Nous apercevons les camping-cars sur le bord de la route qui ont déjà pris leurs quartiers pour encourager les professionnels le vendredi suivant. Le chemin à emprunter ne fait alors aucun doute. Le 32 s’avère être une bouffée d’oxygène dans ces pourcentages indécents. De nombreux participants poursuivent leur route à pied dans ces rampes vertigineuses. Je m’applique à appuyer fort sur les pédales, les jambes brûlent un peu mais ça passe : un temps d’ascension de 1h 59mn 05s et un classement satisfaisant de 4888 / 9877.
Je me ravitaille copieusement au sommet du Glandon mais il faut rapidement repartir vers la Croix de Fer situé à quelques kilomètres. Les 2,5 kilomètres pour la rallier n’ont rien d’ardus, toutefois, il est un peu dur de remettre en route les jambes après les derniers lacets éprouvants du Glandon. Je bascule ensuite, sans un regard pour le panorama, dans la descente, très escarpée sur ses premiers kilomètres. Sans temps mort, j’enchaîne avec l’ascension du col du Mollard : 1638m – 5,7 km à 6,8%. Dans ce repas alpestre, le col du Mollard est un plateau de fromage. Coincé entre le plat principal copieux [Glandon/Croix de Fer] et le dessert [Toussuire], je me dois de garder une place pour le dessert. A vrai dire, il me semble déjà ne plus avoir très faim… Raide sur son début et sa fin, je commence à ressentir les efforts déjà consentis dans les précédentes ascensions ! Toute proportion gardée, ces gros 5 kilomètres passent finalement assez vite. Après une énième « douche », je me lance dans la descente du Mollard qui est très technique . Dans un virage aveugle, je me fais une première frayeur avec la roue arrière qui se dérobe, ce même virage où R. BARDET et V. NIBALI tutoieront le ravin cinq jours plus tard.
En bas de la descente, au dernier ravitaillement dans Saint-Jean de Maurienne, je consulte mon portable : 14h55. Je suis agréablement surpris par l’horaire et je me lance sans attendre dans la montée de la Toussuire, reconnue en avril. Les premières rampes sont difficiles, elles le sont davantage après 120 kilomètres de balade alpestre. Alors que je passe devant le panneau des 15 derniers kilomètres, je commence à coincer un peu… Je mets alors tout à gauche et je finis au courage. On apprécie alors les arrosages proposés par les riverains et spectateurs, tout comme les messages d'encouragements posés sur les panneaux à chaque kilomètre. Parmi ceux-ci on retiendra "Ici, même CONTADOR a mal aux jambes" (pas FROOME !), puis "les jambes disent non, la tête dit oui" et surtout "les hommes font du rugby, les dieux font du vélo." Tout est dit ou presque.
A 500 mètres de la ligne, l’ascension se termine… Les spectateurs sont nombreux, massés derrière les barrières. Je mets la plaque et jette les dernières forces qu’il me reste. Je franchis la ligne d’arrivée après 9h 12mn 54s d’efforts, de bonheur mais aussi un peu de souffrance… et un classement de 5825 sur un total de 9877 finishers et de 12092 partants.
Matthieu
Nous partons Vendredi matin pour 8 h 00 de route , nous arrivons chez Mr et Mme Gatinet avant 17h30, nous pouvons donc aller chercher nos dossards sans stress avant un excellent repas du soir.
Après un bon repas et une bonne nuit de sommeil , nous arrivons sur la ligne de départ un bon quart d'heure avant le coup d'envoi.
On y trouve Jackie qui vient lui, du camping municipal.
Les 2 filles ayant un dossard dans les "4000" n'arrivent pas à venir avec nous , Jean-Michel reste avec eux malgré son dossard "1000".
Au départ Jackie met d'emblée la pression,nous sommes à gauche et doublons pas mal de monde , on attaque le 1er col mais je suis déjà un peu dans le rouge.
Je m'aperçois que "coach Jackie" a décide de faire un bon temps et qu'il a une forme de jeune premier, je décide de m'accrocher en me disant que ça passera ou ça cassera ...en espérant que grand père calme le jeu.
Dans les descentes Jackie est obligé de m'attendre car je suis très mauvais descendeur.
Je suis encore plus dans le dur sur les pentes raides du col de Mezillac , a 2 ou 3 reprises je me fais décrocher de quelques mêtres et je suis obligé de descendre une dent et me mettre en danseuse pour recoller.
Ensuite je me refais une santé dans le gerbier car ça ce monte facile, Jackie est sur la plaque, là on allume pas mal , nous doublons 2 gars de Béthune et un cyclo "cycles affaires" + plein d'autres mais nous n'avons pas pris leur noms "lol".
Ensuite nous arrêtons au ravito pour charger les bidons et les poches pour finir les derniers cols, Jackie repart comme une balle et moi juste derrière je serre les dents pour suivre , le dernier col est très difficile mais on le monte en tournant bien les jambes donc nous gagnons encore quelques places.
La fin se fait a bloc sur sur faux plat montant et pour finir descendant , Jackie et moi mettrons 6h57'.
Anne comme d'habitude très performante mettra 7h34' - 6 ème de sa catégorie , suivra ensuite Jean michel en 8h07' moins bien que l'année dernière et Nathalie en 8h24' bien mieux que l'année dernière
Nous avons passé un excellent weekend avec des paysages superbe et un acceuil chez les Gatinets toujours au top.
bonne semaine,
Philippe
Course d'allouagne ...par alain
De la part de Richard Wery, le" gentleman" du club qui ,comme le bon vin se bonifie en veillissant. Il nous parle ici de la gentleman de barlin effectuée avec alain le coursier.Depuis Richard a encore fait mieux en tutoyant le podium en 4ème position à la gentleman de Hamel
Un souvenir de la Gentleman de Barlin 2011 que j’ai retrouvé sur le site du cyclo club de Barlin.
Avec comme tireur Pierre Tielemans (aujourdhui au V.C.Rouen) nous avions réalisé un temps réel de 28’31 et 7ème en temps compensé sur 22 équipes.
Cette année avec Alain Gibowski (toujours au C.C.Houchin) nous avons réalisé un temps réel de 26’46 et 8ème en temps compensé sur 61 équipes
Alban, matthieu"l ex néophyte" et son copain benoit ont connu des conditions apocalyptiques lors de l'étape du tour cet été .Matthieu nous en fait ici le récit:
Vendredi 18 Juillet – Paris 15ème – 18h27 – J-2 avant l’Etape du Tour 2014
Je suis paresseusement allongé sur mon canapé lorsque je reçois le mail suivant :
« L'ETAPE DU TOUR 2014 : ALERTE METEO Attention, les conditions météorologiques du dimanche 20 juillet ne sont pas favorables : - vent - pluie - températures basses Nous vous recommandons fortement de vous équiper en conséquence : - vêtements chauds - vêtements de pluie - gants longs - vêtements de rechange à l'arrivée »
J’appelle sur le champ Benoit , qui prendra également le départ dimanche, pour commenter le mail de l’organisation. Je suis plutôt hilare : j’apprécie rouler sous la pluie… du Nord. Je prends donc à la légère le mail de l’organisation… J’avais tort.
Samedi 19 Juillet – Camp de Base de Lescar – 20h32 – J-1 avant l’Etape du Tour 2014
Préparation du matériel de demain : nous ne sommes pas plus avancés. Nous nous perdons en conjectures sur le temps. A partir de quel moment va-t-il pleuvoir ? Et dans quelle mesure ? Nous allons nous coucher sans réponse…
Dimanche 20 Juillet – Pau – l’Etape du Tour 2014
Nous parcourons les sept kilomètres qui séparent Lescar, notre camp de base, de Pau dans une relative fraîcheur matinale. Nous nous estimons heureux de ne pas effectuer le trajet de liaison sous la pluie. Nous apercevons quelques coins de ciel bleu depuis la place de Verdun, lieu de départ de cette 22ème édition. S’ensuivent de longues minutes d’attente avant le départ du SAS n°7 à scruter le ciel avec anxiété. Sur les 13 000 inscrits annoncés par l’organisation, nous ne sommes que 9 882 coureurs à s’être présentés au départ !
Vers 7h52, Benoit et moi franchissons la ligne de départ de cette étape Pau – Hautacam ! Le tracé commence une chicane en « S » négocié au ralenti pour prendre la rue Marca qui fait office de rampe de lancement ! Le début du parcours est scabreux : ronds-points, îlots directionnels, virages serrés. Tous les ennemis du cycliste sont réunis sur les premiers kilomètres… ça roule fort sur une petite route vallonnée et étroite. Mon compteur indique plus de 40 km/h alors que le programme de la journée est très copieux. Et, dès le 4ème kilomètre, je laisse Benoit prendre son envol dans la 1ère ascension, ou plutôt côte non répertoriée. Je préfère réduire mon allure aux alentours de 30-35 km/h en vue du Tourmalet et d’Hautacam. Pour ces premiers kilomètres, le temps se maintient !
Les traversées de villages sont toutes aussi piégeuses que plaisantes ! Nous empruntons des routes étroites qui serpentent dans les villages du Béarn. De nombreux spectateurs se sont levés tôt pour nous encourager. La première moitié du parcours apparaît plane au premier coup d’œil avec deux « côtelettes » de 3ème catégorie : la côte de Bénéjacq et la côte de Loucrup. Ceci est le premier coup d’œil. Après une analyse un peu plus détaillée, les « côtelettes » ne sont pas deux mais au nombre de cinq… La côte de Bénéjacq émarge à 6,7% de moyenne sur 2,6 kilomètres, la côte de Loucrup à 7% de moyenne sur 2 kilomètres : des mensurations respectables. Ainsi, les 70 premiers kilomètres du parcours se révèlent être une copieuse entrée, avant l’entrée dans la localité de Bagnères de Bigorre. Le plat principal n’est plus à présenter : le col du Tourmalet. Et les organisateurs nous ont offert une gourmandise acidulée en fin de parcours avec l’ascension d’Hautacam…
Ainsi, l’enjeu sur ce début de parcours est d’arriver le plus vite et le plus frais possible au pied du Tourmalet. Je m’y emploie en accrochant à toutes les roues qui passent et me dépassent. Je ne prends aucun relais. Je joue parfaitement mon rôle de passager clandestin. Dans les traversées de village, je prends quelque peu mes distances pour mieux anticiper les obstacles et d’éventuelles traversées de spectateurs. La traversée de Bagnères-de-Bigorre signifie la fin de la balade de santé… et comme un symbole, une pluie fine commence à rafraîchir les coureurs de l’Etape du Tour. La route également n’est plus la même, elle s’élève perceptiblement par de vilains faux-plats qui longent le lit de l’Adour. Nous ne sommes pas encore dans l’ascension officielle du col du Tourmalet qui débute dans la localité de Ste Marie de Campan… A mesure que je remonte la vallée de l’Adour, le crachin rafraîchissant se transforme en douche pyrénéenne. Je m’arrête quelques instants pour enfiler mon petit coupe-vent sans manches, un pansement sur une jambe de bois…
Arrivé dans le village de Campan, je suis trempé et plus encore. Déjà, je croise quelques cyclo-sportifs dans le sens inverse, et qui ont visiblement pris la décision la plus raisonnable. J’ai une furieuse envie de jeter mon vélo sur le bord de la route. Et le Tourmalet n’est même pas entamé… Dans le village de Ste Marie-de-Campan, j’ai parcouru 78 kilomètres depuis le départ de Pau en 3h30 et quelques secondes, soit une moyenne de 21,97 km/h. La banderole annonce 16,9 km d’ascension. Je laisse sur la gauche la route pour le col d’Aspin et je « fonce » tête baissée vers l’ascension la plus dantesque de ma jeune carrière de cyclo-sportif.
Les quatre premiers kilomètres de l’ascension officielle sont de la même veine que les dix kilomètres entre Bagnères-de-Bigorre et Ste Marie-de-Campan : des pourcentages moyens qui oscillent entre 3% et 5%. Puis survient la fin de la vallée… J’emprunte avec mes compagnons de galère une épingle vers la droite et, tout de suite, la différence de dénivelé se fait sentir. Il suffit alors de se caler sur le plus petit braquet possible et tourner les jambes. Dans ces kilomètres raides, trempé jusqu’aux os, avec une pluie qui ne faiblit pas, mon esprit divague et je n’ai, aujourd’hui à l’écriture de ce compte-rendu, aucun souvenir précis. A peine, je me souviens d’avoir discuté avec un coureur d’outre-quiévrain d’une frite-fricadelle arrosée de mayonnaise et de Jupiler . Dans l’ascension du Tourmalet, avant la Mongie, les paravalanches sont des havres de paix, quelques hectomètres parcourus à l’abri de la pluie…
A la Mongie, un ravitaillement est annoncé à 100 mètres. Je ne peux l’apercevoir dans le brouillard et ce n’est qu’à une quarantaine de mètres, qu’il apparaît. Je me ravitaille rapidement sous une pluie battante, dans un brouillard qui donne un caractère irréel à la scène. J’enfourche de nouveau mon vélo pour vaincre les quatre derniers kilomètres. Je traverse hagard le village-fantôme de la Mongie. La suite de l’ascension s’avère plus agréable… avec des pourcentages moyens autour de 8%. Sur les hauteurs de la Mongie, je reste suffisamment lucide pour éviter de peu une vache qui traverse dans le brouillard. Sur le côté de la route, les camping-cars sont toujours plus nombreux : à l’heure du déjeuner, des bâches sont tendues au-dessus des barbecues et je suis mis au supplice par les odeurs de viande. Soudain, dans les 500 derniers mètres, des enceintes sont positionnées tous les 10 mètres et vocifèrent des commentaires marquants des derniers tours de France. Je relance en danseuse, portés par les commentaires, et j’en termine avec le col du Tourmalet et ses 2 115 mètres d’altitude. Je mets un terme à 2h05 de souffrance.
Malgré d’intenses efforts pour gravir ce col du Tourmalet, il m’est impossible d’en profiter. La température y est polaire et la pluie continue d’arroser cette Etape du Tour décidément apocalyptique. J’entame avec la plus grande prudence la descente du col. Les premiers kilomètres sont très sinueux avec un ravin sur la droite qui invite à redoubler de prudence. Je ne dépasse pas les 25 km/h… Parfois, je traverse des petites rigoles d’eau qui ne demandent qu’à m’envoyer au tapis. Je suis littéralement frigorifié sur mon vélo, je ne sens plus mes doigts (si seulement j’avais des gants longs recouvrant les doigts…). A Barèges, je me rends compte de ce que je viens de traverser : une salle des fêtes fait office de ravitaillement et les rescapés s’y sont entassés. Si l’année dernière, j’avais été impressionné le nombre de coureurs étalés sur le bord de la route accablés par la chaleur, je suis stupéfait par le nombre de coureurs enroulés dans des couvertures de survie transis de froid. Certain(e)s sont en pleurs… Je suis secoué de frissons et mes doigts sont en difficulté pour se saisir le café que l’on me tend. J’ignore à ce moment si je suis capable d’enchaîner avec l’ascension d’Hautacam. Des idées d’abandon au pied d’Hautacam me taraudent. De toute manière, je ne peux m’arrêter à Barèges et encore moins faire demi-tour. Avec le moral au niveau des cale-pieds, je repars sur mon vélo pour en terminer avec cette éprouvante descente.
La localité de Luz-Saint-Sauveur marque un tournant ! Au sens propre, le parcours prend un virage sur la droite pour rejoindre la vallée du Gave de Pau et nous acheminer vers le pied d’Hautacam. Au sens figuré, je reprends le fil de ma course : la vallée est balayée par un vent chaud propice à la récupération. La chaussée est à peine humide et cela me permet de remettre en route la machine : entre 45 et 50 km/h, sur une route en faux-plat descendant, je me mets en tête de reprendre les 20 minutes perdues à Barèges. Illusoire mais bon pour le moral. Au pied d’Hautacam, il n’est plus question d’arrêter prématurément. J’ai retiré le coupe-vent, et porté par les spectateurs massés au pied de l’ascension, je suis gonflé à bloc pour la dernière ascension !
Hautacam la schizophrène… L’ascension alterne les pentes douces et les sérieux raidards pour une pente moyenne à 7,8% qui ne signifie rien… L’escalier s’étend sur quelques 13,6 kilomètres. Galvanisé, j’entrouvre le maillot bariolé de l’Ardéchoise et je mets à la planche. Rapidement, la pluie reprend mais elle ne peut plus me distraire de l’objectif final. Certains passages de l’ascension me mettent au supplice avec mon 39x28 d’un autre temps. Mais ces passages douloureux sont suivis de replats, véritables bouffées d’oxygène ! Consciencieusement, je gravis les derniers kilomètres d’Hautacam. Je profite de la pluie, de l’air frais, des encouragements des rares spectateurs qui se sont perdus sur ce cul-de-sac d’Hautacam. A la vue de la flamme rouge, je me remets en danseuse et j’en termine en 8 heures 53 minutes et 57 secondes, soit une moyenne de 16,63 km/h et une place de 6 707ème sur 8 458 courageux. A l’arrivée, le vide… d’Hautacam me déçoit. Ai-je donc réalisé presque neuf heures d’efforts sous des conditions météorologiques dantesques pour atteindre ce théâtre vide ? Qu’importe le but, seul le chemin compte
Le club était une nouvelle fois bien représenté samedi dernier à la gentleman de Barlin avec la présence de 4 duos de choc:
-Alain et Richard avec bien sur Alain dans le rôle du coursier et Richard en gentleman
-Michel et eric ,michel faisant le coureur et eric le gentleman
-Raymond et Raoul dont on ne sait plus trés bien qui est le coureur et qui est le gentleman
et enfin Jeremy et Benoit,ici au départ,,benoit jouant je suppose le rôle du gentleman
Trés bon résultats en temps compensé en fonction de l'âge,compte tenu du plateau trés relevé (on notait la présence de champions du monde) en particulier de
-richard et alain 8ème (richard devra encore murir et vieillir un peu pour prétendre au podium)
-Eric et michel terminent 29ème (eric est encore trop jeune pour avoir un avantage en temps compensé)
-Raoul et raymond sont 37ème
-Et enfin Jeremy et Benoit 53ème
plus de photos à voir sur l'album Gentleman Barlin
ronde picarde 2014 ....par alain
Encore une bien belle performance collective du CC Houchin à la ronde picarde ce week end sur le parcours de 128km:
-D'abord "greg la mobylette " termine en 14ème position (sur un peloton de 632!) et surtout 1er dans sa catégorie à la moyenne astronomique de 39.74km/h!
-Alain plus que jamais coursier termine à une excellente 57ème place à 37.20km/h de moyenne.
-Guillaume termine dans le même peloton qu'alain en 66ème position
-Alban ,auteur d'une trés belle saison aprés l'ardéchoise et l'étape du tour termine 78ème à 36.85km/h de moyenne
-Richard est 153ème à l'excellente moyenne de 35.04km/h
-Nelly est 368ème avec une moyenne de 30.69km/h
- Benoit ferme la marche avec une moyenne de 26.3km/h et en finissant également avec quelques vedettes comme Henri sannier et le fils Holz
trés belle performande de philippe H à la Vélotoise cet été ,sans doute la meilleure de sa carrière ,33km/h de moyenne sur un parcours de 138km avec 2000 de dénivelé (voir son diplome ci joint 60ème sur 260) diplome2.pdf (908.79 Ko)
A noter que le parcours passait par saint cyr de lapopie ,un des plus beaux villages de france:
Encore une belle cyclosportive au palmarés du coach jackie ,qui avait lieu au mois d'août dans le cantal.De la grisaille et bernard Hinault au départ puis du soleil et des beaux paysages.On verra que Jackie aime bien les bananes ,et bien sur coacher la gente féminine puisqu'il termine avec Danielle ,premiere dans sa catégorie .Enfin aprés Michel et Philippe,ce fut son tour de paraitre dans le journal régional
Encore une belle performance collective des représentants du club ce dimanche à la laurent desbiens:
-Guillaume termine 208ème en 3h43mn46
-Philippe H 323ème en 4h 02mn56
-Richard 343ème en 4h 06mn 02 mais surtout 3ème dans sa catégorie donc encore sur le podium comme dans les 6H de l'écho
-et enfin"alain le coursier" (un peu moins coursier sur ce coup là hi hi) 377ème en 4h 10mn 30
résultats détaillés :http://www.prolivesport.fr/evenement/chti-bike-tour-2014-la-laurent-desbiens_20/live.html
A noter que le niveau était trés relevé puisque le dernier classé est à plus de 30km/h de moyenne.Il semble y avoir eu pas mal d'éliminés à 28 de moyenne lles cyclos étaient ratrappés par la voiture balai
Ardéchoise – Parcours La Volcanique
7 h 00. Il fait déjà trop chaud en cette heure matinale dans le sas n°1. En compagnie de Jean-Michel et Nathalie, j’attends patiemment le départ de cette 23ème Ardéchoise. L’attente permet la réflexion, réflexion qui me plonge dans l’inquiétude : le parcours de la Volcanique me paraît indigeste avant la 1ère bouchée. Dans le sas n°1, je m’élancerai avec la 1ère partie des coureurs et je vais donc avoir le loisir de me faire dépasser tout au long de la journée. A défaut d’être tête de série, j’ai rempli mon bulletin d’inscription plusieurs mois avant la cyclosportive.
Trente-huit minutes et trente-sept secondes plus, les premiers coups de pédale sont donnés dans le village de Saint-Félicien. Malgré l’heure matinale, le public a répondu présent pour soutenir les coureurs. Après une parade dans les rues du village bondé, les deux premiers kilomètres sont rafraîchissants : une descente de faible déclivité nous conduit paresseusement vers l’ascension du col du Buisson.
Avec Nathalie et Jean-Michel, nous attaquons le col du Buisson (920m) avec envie. Et les premiers kilomètres, avec des pourcentages raisonnables, nous permettent de nous chauffer les jambes, tout en profitant des paysages et de la fraîcheur matinale. Très vite, la circulation s’organise dans le col du Buisson : à droite, les VIP peu entraînés qui se sont élancés avec 10 minutes d’avance, à gauche, les coureurs affûtés qui ne sont pas venus pour beurrer les sandwichs. Pour ma part, j’opte pour la file du milieu étant donné le programme chargé de la journée, bien calé dans la roue du Parrain comme le pratiquait si bien Greg Lemond en son temps. Nous dépassons dans la montée du Col du Buisson Robert Marchand, entouré de ses coéquipiers. Dans la localité de Pailharès, la pente se fait plus sévère et nous donne l’occasion de faire quelques mètres en danseuse. Maintenant une allure soutenue, le col est avalé à 18 km/h de moyenne. Dans la descente, nous récupérons Nathalie qui avait pris quelques hectomètres d’avance. La descente est négociée avec prudence jusqu’à Lamastre.
Les descentes sont assez techniques et sinueuses en Ardèche, et les revêtements sont disparates, garnis de graviers sur certaines portions. Le nombre de participants ne facilite pas la tache. Parfois, nous croiserons des coureurs mal en point au cours de la journée et seront de sérieuses invitations à la prudence.
La traversée de Lamastre permet de jauger l’engouement de l’Ardéchoise dans la région. Musique et fanfare, décorations diverses en l’honneur de cette 23ème édition, encouragements, ravitaillements , tout y est ! Lors de l’ascension du col des Nonières, culminant à 671 mètres, le premier fait de course se produit : alors que j’avais pris quelques dizaines de mètres d’avance à la suite d’un représentant de l’Armée de Terre, je suis victime d’un saut de chaîne ! Certains ont perdu le Tour de France pour si peu. Pour ma part, je perdrai irrémédiablement la roue de mon Parrain. Deux minutes plus tard, je suis de nouveau sur mon vélo et je termine le col sans me mettre dans le rouge. La descente vers le Cheylard est décidément trop technique pour récupérer Nathalie et Jean-Michel. Je traverse rapidement la localité du Cheylard pour m’attaquer au plat principal : le mont Gerbier de Jonc !
Aucun pourcentage indécent n’émaille la montée du mont Gerbier de Jonc. Toutefois, les trente-cinq kilomètres d’ascension invitent à la retenue. L’objectif, dans cette première partie de montée, est d’accrocher une ou des roues qui me permettraient d’avoir le rythme le plus régulier possible, en échange de quelques relais. J’accroche un petit groupe de quatre coureurs et nous effectuons ainsi une dizaine de kilomètres en gruppetto. Puis, je décide d’accélérer un peu l’allure malgré une chaleur de plus en plus pesante. Le col de Mézilhac (1 119m) est atteint après une vingtaine de kilomètres d’ascension. Il est envahi d’agriculteurs, furieux contre les loups, qui soumettent des pétitions aux coureurs. Trop d’agitation pour moi, je file vers le col de Montivernoux (1 320m) sans attendre. Sur le bord de la route, des carcasses de brebis victimes des loups sont suspendues à un tracteur. J’accélère légèrement, l’odeur m’incommode sensiblement…
A partir du col de Montivernoux, les pourcentages sont relativement faibles, l’ascension se poursuivant par un faux plat de 7-8 kilomètres. La tentation est forte pour certains coureurs d’emmener grand plateau et de « mettre la plaque ». Je discute avec un professeur de Châteauroux qui a quelques Ardéchoises au compteur : il me conseille de rester sur le petit plateau et de m’économiser en vue de la dernière ascension, plus raide que les autres. Parfois, un ou deux lacets plus loin, il me semble apercevoir le maillot rose DSO de Nathalie. Le contrôle de Lachamp-Raphaël me donnera la réponse après la course : Nathalie avait 45 secondes d’avance !
Dans la descente du mont Gerbier de Jonc, que je réalise à vitesse modérée (entre 40 et 50 km/h), Alban et Éric me rattrapent tour à tour. Je ne succombe pas à la tentation de faire le casse-cou derrière Alban ou Éric. La descente sur sa première partie est particulièrement sinueuse et je limite la prise de risque. Je note également que nous avons déjà atteint les 100 km de course et qu’il reste trois ascensions au programme ! Le ravitaillement d’Arcens se présente à point nommé. J’y retrouve Nathalie et Éric qui se sustentent. Les produits locaux sont à l’honneur : saucissons, fromage de chèvre, eau pétillante et crème de marrons ! Un vrai bonheur ! Éric me raconte sa première partie de course : les toasts de crème de marrons défilent au fil du récit…
Je repars ragaillardi dans la roue de Nathalie. Je vais profiter de son coup de pédale régulier pour gravir le col de Clavière (1 088m). Nous approchons les 120 kilomètres de course. Or, ma distance la plus longue couverte à présent est de 128 km lors de l’Etape du Tour 2013 : je trouve le temps long… Le début de l’ascension du col de Clavière est assez pentu et la chaleur est de plus en plus étouffante. A chaque kilomètre, Nathalie me rappelle de boire. Cela devient un réflexe : dès que Nathalie saisit son bidon, je l’imite. Je n’ai pas la sensation d’avoir soif mais je m’efforce d’avaler ces quelques gorgées d’eau tiède, car la route reste longue…
Dans la localité de Saint-Agrève se produit le deuxième fait de course. Un ravitaillement complet est proposé aux participants. Nathalie s’y arrête pour remplir son bidon. Je reste en retrait pour l’attendre : je préfère profiter de son tempo pour les prochaines difficultés. Pour moi, ces quelques minutes perdues seront des minutes gagnées. Or, lorsque Nathalie repart, elle pense que je l’ai aperçue en passant à côté de moi, mais il n’en est rien ! Je reste dans Saint-Agrève de longues minutes à attendre... Après dix-quinze minutes à attendre Nathalie que je n’ai pas vue repartir, je décide de poursuivre ma route. Je finis rapidement le col de Clavière, pause technique incluse (j’ai trop bu dans le col de Clavière !).
J’enchaîne rapidement avec le col de Rochepaule (892m), qui se ramasse sur trois petits kilomètres et demi de montée, avec des pourcentages acceptables. A petit col, petite descente… Et très rapidement se présente le redouté col de Lalouvesc (1 092m). Ce dernier ne constitue pas une difficulté insurmontable à part entière. Toutefois, la chaleur et la distance déjà parcourue, soit 145 km environ, font de lui un géant ! L’ascension de ce col s’étire sur 8,5 km avec un kilomètre à 8,6% de moyenne. Les kilomètres s’égrènent alors lentement… Des participants se reposent sur le bas-côté de la route, parfois victimes de crampes ou de la chaleur, ou d’un cocktail des deux. Sur la droite de la route, certains coureurs continuent de faire belle impression. Ces kilomètres sont longs… et sont ceux qui laissent un souvenir douloureux et vivace, une fois la ligne d’arrivée franchie.
Toute chose a une fin, même les cols de fin parcours de cyclosportive. Arrivé au sommet du col de Lalouvesc, il me semble être au bout de mes peines. Toutefois, mon compteur marque 152 km et la distance totale de la Volcanique est de 176 km. J’estime que la descente du col du Buisson compte pour 10 km et la légère remontée vers Saint-Félicien pour 2 km. Soit 152 + 10 + 2 – 176 = -12. Vous me suivez ? Il manque 12 km. Ces douze kilomètres permettent de faire la liaison entre le col de Lalouvesc (1 092m) et le col du Buisson (920m) ; et descendre un si faible dénivelé sur une si longue distance signifie qu’il faut pédaler…
Rechignant de plus en plus à m’asseoir sur ma selle, et peut-être aurais-je dû accepter la vaseline proposée ce matin (remarque Éric que je ne te cite pas), je mets le grand plateau et je pédale par à-coups… Pour être complet, le vent est défavorable ! J’arrive finalement au col de Buisson pour me laisser glisser la descente. A quelques encablures de l’arrivée, dans un des derniers lacets de la descente, un coureur gît au fond d’un fossé le visage ensanglanté. Je redouble de prudence à nouveau et me force à rester concentré jusqu’au bout. Le final en léger faux-plat ne pose aucun problème : ça sent l’écurie et la fin d’une très belle cyclosportive ! Soit 176 km en un temps de 9 heures, une minute et trois secondes. Volcanique terminée !
Belle performance collective de l"élite" houchinoise cf classement (http://www.uvccalais.fr/wp-content/uploads/Petit-Parcours-Clt.-2014.pdf)
Nous étions 7 à se lancer sur le parcours des 6 Bourgeois
(Eric,Guillaume,Philippe U,Alain,Richard,Jackie et moi-même).
Au matin en arrivant à Calais ça caillait grave !!! vent et froid mais comme d'hab la bonne humeur est toujours de la partie.
Aux inscriptions c'est plutôt calme et le nombre d'inscrits sur les listes confirme que nous ne serons pas nombreux sur la cyclo.
En se rendant au véhicule nous apercevons Stéphane ( Madsteph) et quelques têtes que l'on connait (2 béthunois)."
On descend le matos des voitures et nous nous habillons en cyclo " très sportif ", petit échauffement et nous nous rendons sur la ligne
d'arrivée, c'est là que nous voyons notre coach arriver avec la caméra
sur le vélo.
Au départ nous sommes guidés par les motards de l'organisation puis à la sortie de Calais c'est la guerre , n'étant pas un spécialiste du
frottement de guidon je me fais lâcher puis je reprend Jackie,Eric,Richard et en dernier Philippe , personne ne m'accroche et je décide donc de chasser le groupe d'une vingtaine de coureurs
seulement 1 homme contre un groupe pas facile de recoller eh bein j'y suis arrivé mais j'y ai laissé quelques plumes, ensuite je n'ai plus
bougé de ce groupe jusqu'à l'arrivée.
Guillaume et Alain sont dans le groupe juste devant le mien. Au
départ nous pensions pouvoir recoller sur eux mais nous avons vite jeté
l'éponge.
En conclusion, nous avons tous fait une très bonne course et sans problème.
Je joins quelques photos prises au bistro du coin après la course ,
après l'effort le réconfort ... pour moi un sinon rien.
A+
Philippe
On voit que ce n'était pas de la rigolade,quelques maillots houchinois furtivement et le valeureux richard monter sur le podium (vers 10mn38)
Il fallait être des guerriers ce jeudi 8 mai pour affronter des conditions météo apocalyptiques pour les 6 Heures de l'echo sur le circuit de croix en ternois Avant le départ nous avons eu le plaisir de rencontrer philippe le "cyberpote" fidèle lecteur du blog.(ici à coté de nat ) qui sera l'auteur d'une trés belle performance (5éme dans la catégorie équipe de 4). Nous avons eu droit à1 ou 2 heures de répit avant que les conditions météos se déchainent,le temps de me faire doubler par éric et richard auteurs d'un départ tonitruant bien qu'ils étaient tous les 2 en solo. Bravo surtout à richard "coeur de lion" qui termina transi à la 3eme place dans sa catégorie. Quant à eric on le voit ici récupérer dans les stands en train de manger un sandwich ,ceci aprés une frite et une fricadelle . Félicitations aussi à Philippe le "cowebmaster" 15éme dans le classement quatuor à vélo mais surtout 2éme dans sa catégorie en course à pied ici sur le podium
Les aventures d' Alain le coursier et de son copain greg continuent
Duathlon de saint omer par alain
Le temps est magnifique ce dimanche ,direction les inscriptions pour retirer les dossards, je retrouve Greg en forme comme dab . le parc à
velos est ouvert la nous sommes marqués comme des bêtes un numero sur le vélo ,un sur le casque,un dossard devant derriere et le numéro au feutre
sur le bras et la jambe sans oublier la puce . Aprés quelque foulées d entrainement car je n ai pas couru depuis trois mois. le depart est donné. Le cardio est deja a la limite 193 puls sur les cinq kms qui nous
font traverser le jardin public où j ai le temps de voir chevres ,oies, paons...... . je prend le vélo ouf premier tour un long faux plat que je
ne connais pas ,je reprend du monde un triathlete prend ma roue et me dit "fais gaffe ça monte encore" et là clac clac deux dents de moins et je ne le verrai plus ,ensuite une longue descente pour trois tours.je pose le velo et c est reparti pour la course à pied enfin l arrivée.
les chiffres
greg 37 em sur 219
cap 19.26
velo 32.56
cap 9.76
total 1h03.45
alain 135 em
cap 24.26
velo 36.11
cap 12.58
total 1h15.07
ALAIN
ALAIN le coursier ici en famille reprend du service Voici son récit de sa course de dimanche:
Dimanche dernier il y avait course a barlin ,après l excitation des premiers tours, le peloton prend son rythme les échappées ne manquent pas,
mais le peloton veille et il faudra attendre les derniers tours pour qu 'une poignée d hommes s échappent, moi je reste bien au chaud .la cloche sonne.Le rythme s accélère les échappées sont loin ,flamme rouge je "cherche domi" nous sommes deux à tenter le coup mais le vent est trop fort.Je laisse le peloton me reprendre je me place dans la cote du cimetière Le peloton attaque le sprint , je suis bien placé je donne le reste et je franchis la ligne en trentième position sur 96 au départ avec 38 de moyenne
Pas un seul week end actuellement sans que des "houchinois" ne soient présents à des compétitions!
Samedi dernier à la gentleman de Barlin c'était richard et daniel qui représentaient le club.Richard en habitué des gentleman avec l'age se rapproche du podium et temine en 5éme position en temps compensé (pour les non initiés il ya une bonification en temps selon l'age) .Daniel pour sa premiére gentleman je crois est l'auteur d'une belle prestation en 10eme position. (ici sur la photo avec son lièvre vincent duranel)
Victoire comme d'habitude de henri
pour plus de détails http://www.echoduvelo.com/Barlin-La-Gentlemen-de-l-Amicale,11820.html
Le club était représenté sur différentes courses ce week end:
Eric , présent au championnat de france des chauffeurs routiers , a été l'auteur d'une belle prestation..Cette fois ci pas de chute ou de crevaison et une bonne 28eme place à l'arrivée ,6éme dans sa catégorie
Moins de réussite pour "alain le coursier" au cyclo cross de Barlin.Seul VTTiste un peu égaré parmi les cyclo crossmen,alors que son VTT avait pourtant été autorisé à prendre le départ,notre jeune pére de famille fut victime d'un commissaire de course un peu trop zélé qui le stoppa pour lui faire enlever les cornes de son guidon! Ceci n'arreta pas notre jeune coursier qui n'abandonna pas la course malgré ce destin contraire pour finir à une honorable 24éme place!
Gentleman henri Duez ....suite et fin
un reportage photo complet de la gentleman signé Jackie avec en particulier nos 4 valeureux représentants photographiés sous tous les angles
Le club d'houchin était une nouvelle fois bien représenté à la gentleman d'Henri ce samedi apres midi .Au sein du peloton où se trouvaient quelques célébrités on notait la présence de Richard,Jean francois, Michel et Eric .Les 4 mousquetaires d'houchin furent toujours présents à l'avant du peloton,parfois à l'attaque comme ce fut le cas pour eric,michel et jean francois.
A 2 tours de l'arrivée eric à son grand dépit fut éjecté du groupe de tête, suite à une chute compliquée d'une crevaison! Nos 3 autres représentants toujours présents à l'avant purent participer à l'explication finale avec de belles 6eme et 7eme places au sprint pour Michel et Richard.
A l'arrivée victoire de David Moncoutié qui a toujours un beau coup de pédale devant Patrick Valcke et Henri qui portait bien ses 73?ans avec son maillot peugeot collector
Bravo aux membres du club Benoit ,alban,richard alain qui ont participé à la ronde picarde samedi malgré des conditions météo défavorables (vent,pluie ) alors qu d'autres plus timorés comme le webmaster ont préféré renoncer!
Benoit (merci pour les photos) termine pour sa toute première cyclosportive à une honorable 479 eme place se payant le luxe de devancer sur la ligne henri sannier ici en compagnie du centenaire robert marchant présent également samedi.Alban a du renoncer faute de chambres à air aprés x crevaisons.Alain le coursier personnage emblématique du site a tenu son rang malgré 2 crevaisons et termine 120em juste derriére l'ex pro jimmy casper.
Enfin mention spéciale à Richard qui se bonifie en vieillissant 76eme auteur de sa meilleure performance qui termine juste au pied du podium 4eme de sa catégorie.
les (més)aventures d'alain le coursier à la chti bike
La paternité et le manque d'entrainement semblent affecter les performances de notre coursier favori.Voici son compte rendu de la chi bike:
Après un bon départ je rejoins guillaume en haut du mont noir les premières bosses s enchainent sans problèmes et lors d une descente je me laisse glisser en queue de peloton et je m aperçois que je suis dernier avec 20mètres a combler pas moyen! alors je roule seul en attendant le groupe suivant .Le groupe arrive et on s'organise pour revenir sur le groupe .Je participe aux relais on rentre c est bon! il reste 10 mètre et là tous font l effort et moi je reste cloué tant pis! j en profite pour me ravitailler et dépanner un cyclo sans chambre ni pompe je me retrouve dans le groupe que philippe et richard mais le manque d entraînement et les nuits agitées d un jeune père de famille m obligent a quitter le parcours pour prendre la tangente donc le résultat n est pas bon.
J' arrive en même temps que philippe avec 5km de moins mais il me reste Abbeville pour sauver la saison @+Alain
Alain le coursier va t il prendre sa revanche?Vous le saurez en suivant le prochain épisode le 14 septembre "alain à la ronde picarde"
Belle performance collective du cc houchin à la chi bike malgré un plateau relevé!
Guillaume ici en pleine action termine en pole position 208eme en 4h04 !Il est suivii de prés par "alain le coursier"258eme en 4h13mn 23 suivi de trés prés (dans le même peloton?) par philippe en4h13 45 .
Richard le pistard est sur leurs talons 271eme en4h15 33 5eme dans sa catégorie.Les participants peuvent livrer leurs impressions dans les commentaires!
l'etape du tour annecy le semnoz...par matthieu le néophyte
Il est 5h30 du matin, le soleil se lève péniblement sur les bords du Lac d’Annecy. Et pourtant, c’est déjà l’effervescence qui domine dans la maison. Avec Benoit, les questions métaphysiques se succèdent : Dois-je prendre un ou deux bidons ? Quel nombre de pâtes de fruit ? Dois-je privilégier les barres céréalières ou les pates de fruit ? En guise de petit déjeuner, nous avalons un brownie / fondant / mi-cuit au chocolat OVERSTIM®. Benoit me garantit que ce gâteau est dédié aux champions et qu’il est très digeste. Le caractère digeste du gâteau m’indiffère et c’est plutôt le programme de la journée qui semble indigeste, face à mon déficit d’entraînement…
Nous nous mettons en route en direction de notre sas de départ autour de 6h30 du matin. Les routes sont déjà bondées de cyclo-amateurs. A la sortie de Veyrier du Lac, entre deux voitures, un participant tourne déjà les jambes sur un home-trainer… Pour ma part, il me semble que les 128 km du parcours me seront suffisants pour avoir les jambes à température ! Devant le sas n°9, je me sépare de Benoit, et je lui souhaite bonne chance, même si j’en aurais plus besoin que lui. Il a l’avantage de s’élancer du sas n°6. Ajouté à la différence de niveaux, je suis sûr de ne le revoir qu’au sommet du Semnoz !
Les minutes s’égrènent avec une lenteur insupportable. Arrivé à 6h45 dans mon sas, j’ai l’espoir d’être lâché sur les routes aux alentours de 7h40… Je lis et relis les derniers articles de l’Equipe sur mon téléphone, j’envoie quelques SMS aux seules personnes levées à cette heure matinale : soit Benoit et Jean-Michel le webmaster ! Finalement vers 8h10, le sas n°9 est sur le départ !!!
Je me lance à l’assaut de l’Etape du Tour avec retenue. Les six kilomètres de plat autour du lac sont à apprécier car ce sont quasiment les seuls du parcours. J’opte pour la voie de droite, j’essaie d’accrocher une roue et de m’y tenir, pendant que, sur la voie de gauche, des groupes de cyclistes sont déjà lancés à vive allure. Je les ignore. Très vite, le fatidique virage sur la droite se présente. Sur les pentes de la côte du Puget, des règles de circulation se mettent en place naturellement. Sur la voie de droite évoluent les cyclistes les moins à l’aise dans les ascensions ; sur la voie de gauche, les cyclistes pour qui la côte du Puget n’est qu’un hors d’œuvre. J’opte pour la voie du milieu… ce qui me permet de reprendre dans ce premier prix de la montagne des coureurs des sas n°7 et n°8. Je vois cela comme un bon signe ! Le col de Leschaux est avalé dans la foulée. Je laisse derrière moi les deux premières difficultés sans griller de cartouche avec un temps de 50mn21.
A partir de la commune de Leschaux, la route se fait plus plane pour une quinzaine de kilomètres. Je roule seul en n’oubliant pas de m’alimenter en vue des prochaines difficultés. Il y a décidément beaucoup de vélos sur les routes (11 475 partants pour être précis) et j’ai un peu peur de me faire embarquer dans une chute. Alors, je reste sagement sur mon côté de la route : le droit ! Les premiers ravitaillements se sont présentés mais j’ai décidé de ne pas m’y arrêter. Je gravis les deux difficultés suivantes à une allure un peu plus soutenue. Les jambes tournent mieux et les ascensions de la côte d’Aillon-le-Vieux et le col des Prés sont accomplies en 27mn22 et 18m55 respectivement.
La descente du Col des Prés se réalise la main sur les freins. Le revêtement n’est pas homogène, des trous parsèment le goudron. La peur de tomber et/ou de crever me retient, et j’effectue une descente digne de Thibaut Pinot, au ralenti (40-45 km/h tout de même). Sur les bords de la route, quelques coureurs se font soigner et/ou réparent une roue. Très vite, le Revard se présente avec ses 16 km d’ascension à 5,4% de moyenne ! A Saint-Jean d’Arvey, je remplis rapidement mon bidon et je me lance à l’assaut ! Dans l’ascension, je discute avec quelques participants, fort de ma reconnaissance effectuée en avril. Je sais que le Revard est difficile dans ses premiers kilomètres mais qu’il n’y aucune pente à fort dénivelé à partir de la localité de Plainpalais. A la Feclaz, il est temps de se restaurer un peu. J’essaie de récupérer quelques mets locaux (la tomme des Bauges !), et je prends quelques cocas. J’y laisse 10 minutes mais je repars ragaillardi ! Je boucle l’ascension du Revard en 1h35mn47 (à titre de comparaison, l’ascension pour Voigt a été pliée en 38mn12…).
Dans la descente du Revard, l’approche est la même. J’ai les mains serrées sur les freins. D’ailleurs, vers la fin du Revard, un ravitaillement informel est prévu avec la maman de Nathalie. Un panneau Matthieu marque l’endroit, des cocas frais m’attendent avec du saucisson. Arrivé dans la zone prévue, je roule au ralenti en regardant sur la droite et je retrouve l’arrêt de bus indiqué comme point de repère… Personne… Ma déception est immense ! La maman de Nathalie se trouvait sur le côté gauche de la route… Aie aie aie !
Après une douzaine de kilomètres de plat (ou presque) et un dernier ravitaillement à Gruffy, je me présente face au Semnoz. De nombreux spectateurs se sont massés dans le village de Quintal, j’attaque l’ascension à pleines jambes, en danseuse, le maillot jaune ouvert ! Incroyable passage ! Par contre, à la sortie du village, je paie mes efforts… Je me rassois et il reste 10 kilomètres d’ascension continue et raide… Désormais, cela se joue à la pédale et au courage. A la fourche, qui annonce les huit derniers kilomètres, j’aperçois Benoit qui m’attend et m’encourage ! Il note que je saute le ravitaillement liquide… Les abords de la route sont jonchés de participants en surchauffe, assis sous un arbre ou étendu dans l’herbe en position d’étoile de mer… D’autres préfèrent continuer à pied et forment une file de gauche. Je roule donc au milieu de la portion de route réservée à la montée et je compte les kilomètres… A deux kilomètres, je croise mon parrain Jean-Michel qui en a également terminé ! J’accélère légèrement avec les forces qui me restent dans les deux derniers kilomètres, ça sent l’écurie ! J’en termine avec l’Etape du Tour avec la fierté de ne pas avoir mis le pied à terre dans le Semnoz et un temps de 7h53mn42 (dont 1h25mn07 pour le seul Semnoz), soit un classement de 7904 sur 10623 arrivants.
Analyse de l’Après-Tour : avec un classement grimpeur de 6645 sur 10623 participants. Je constate que je paie mes descentes prudentes et mon faible niveau sur le plat. On peut noter également que j’ai peut-être mis à profit les kilomètres de plat pour récupérer. Il y avait matière à réaliser un meilleur temps mais l’objectif est atteint : celui de terminer cette Etape du Tour !
Pour terminer, je tiens à remercier Jean-Michel, Nathalie et Bernard PREUSS pour leurs précieux conseils au cours de ma préparation. Merci également au cyclo-club d’Houchain pour avoir accueilli dans leur peloton pour quelques brevets ! Pour finir, j’attends la publication du parcours du Tour de France 2014 et la ou les étapes sélectionnée(s) pour décider d’une nouvelle participation ou non !
Matthieu le néophyte
etape du tour annecy le semnoz
la vidéo de l'etape du tour albertville -le senmoz avec le départ,la descente un poil périlleuse du col des prés (il ya de la casse..)le revard ,le pont de l'abime et l'arrivée au senmoz
Nous étions 4 du club d'houchin philippe,greg,nathalie et moi plus 6 sympathisants arnaud,jean luc hervé ,laurent ,fred et "matthieu le néophyte" à participer à l'etape du tour le dimanche 7 juillet.La veille au soir lors du dernier repas avant l'échéance nous nous sommes rendu compte que nous étions tous à des sas différents! Greg était le mieux loti avec son classement de 2012,arnaud le plus mal dans le dernier sas!Le dimanche matin c'éteit l'effervescence à l hotel :il y avait des brésiliens ,des anglais et meme des polonais qui prenaient leur petit déjeuner plus ou moins tard en fonction de leurs dossarts!Avec nathalie nous rejoignames le départ dans le 5em sas.Avec les départs echelonnés nous dumes attendre 40 45 minutes avant le départ de notre sas (quand meme 1000 cyclos soit l'equivalent de la ronde picarde) pour franchir la ligne de départ.Le départ fut roulant le long du lac ;les premieres difficultés plutôt courtes cote de puget,col de leschaux,col des prés furent franchies sans problème,j'essayais de mouliner pour m'économiser.Au sommet du col des prés soit environ au 60eme km je laissais nathalie pour m élancer dans la descente plutôt chaude il y avait 2 ou 3 ambulances.Ensuite ce fut le mont revard pas trop pentu 5.5% mais long et usant avec la chaleur qui commencait à se faire sentir.Je m'arretai brievement au ravito de la feclaz pour surtout faire le plein d'eau.La descente du revard fut plutôt grisante.Apres quelque bosses nous atteignimes le bas du terrible senmoz 11km à 8.5%.Je m'arretai prudemment au dernier ravito particulierement bien achalandé.Je repérai d'abord de mini pizzas délicieuses j'ai du m'en taper une petite dizaine! puis ce fut le tour de la charcuterie,des fruits secs et enfin des bananes.Je regarde alors ma montre ça fait plusde 10mn que je me goinfre! je me remets vite en selle
Dés les premieres pentes du senmoz je me rend compte que ça ne va pas etre facile .La pente à 10% qui ne m'avait pas trop impressionné lors de la reconnaissance il y a 2 jours me parait être du 15%! Il y a déja des cyclos qui mettent pied à terre.Je met mon 34x28 que je garderai jusque la fin.Un brésilienne me laisse sur place..Au 4eme km à la bifurcation nous croisons ceux déja arrivés en train de redescendre.Je les envie j'aimerai être plus vieux d'une heure.A 6km du sommet je croise" greg la mobylette"en train de redescendre. les km me semblent de plus en plus longs.IL y a de plus en plus de piétons et même des cyclos allongés par terre.A 2km de l'arrivée je double philippe à pied malheureusement victime une nouvelle fois de crampes qui entachent sa performance .Dernier km j'entend des gémissements merde c'est moi il est temps que ça se termine.En fin la délivrance en franchissant la ligne d'arrivée.J'attend nathalie qui arrive 20minutes plus tard au bord de l'hypoglycémie (ça ne risquait pas de m'arriver!) Elle est talonnée par arnaud les traits marqués par l'effort
Descente ensuite vers annecy .Je guette matthieu je suis content de le repérer à 2km de l'arrivée encore sur son vélo encore relativement fringant.J'appris plus tard qu 'il commentait sa course en live sur Face book! Nous rejoignames ensuite nos copains au village départ pour un rapide débriefing .
matthieu le néophyte les 4 représentants du club: philippe,nathalie jm et greg
Reconnaissance du semnoz ....2j avant l'edt!
avec des interview de "greg la mobylette", philippe le champion de triathlon et nathalie
compte rendu de l'étape à suivre prochainement...
Derniére répétition avant l'étape du tour d'annecy la cyclosportive la grand bo évidemment à grand bornand à laquelle nous avons participé nathalie et moi ce dimanche 30juin pour clore notre semaine cyclo dans les alpes.Au départ nous retrouvames "greg la mobylette" plutot décontracté qui ne savait pas encore quel parcours il allait effectuer (125 ou 150KM?) Pour notre part nous avions opté pour le 100km puisque nous devions rentrer dans le 62 le jour meme.Aprés une journée de pluie la veille le ciel était heureusement bien dégagé.
Apres quelques km de faux plat le parcours se dirigeait directement vers le col de la croix fry difficulté principale du 100km avec un décord majestueux sur les alpes.Ensuite descente rapide vers thones (que connait bien the big chief) pour se diriger vers le 2eme col du jour plus facile et plus champetre le col de fleury .La cyclo s'effectuant en petit comité il était difficile de rouler en groupe.Au 60eme km ravito: alors que je m'alimentais copieusement (comme d'habitude) à ma grande surprise je vus arriver nathalie qui n'avait meme pas 5mn de retard ! Je pris alors la poudre d'escampette sans l'attendre ayany l'impression d'etre le gibier poursuivi par un chasseur! je me joignis à un petit groupe de 3 cyclos pour la dernière difficulté du jour les gorges des eveaux pour remonter sur grand bornand. Au total 95km à 23.7 de moyenne pour 1900m de dénivelé .5minutes plus tard arrivait nathalie qui décidément avait bien profité de sa semaine dans les cols
prochain épisode dimanche prochain pour l 'objectif de l'année l'étape du tour!
cyclosportive Morzine vallée d'aulps
trés belle vidéo à ne pas manquer nathalie puis jmichel qu'on voit en début de reportage (kway jaune) puis jackie qui remonte tout le peloton et se retrouve en tete de course! ensuite de belles courbes sinueuses dans les gorges ,en fin de reportage la descente de joux plane avec quelques frissons une voiture arrivant en face ,jackie essayant de suivre sa copine du jour pauline
Une partie du club d'houchin s'était donc délocalisée à morzine ce dimanche pour la cyclosportive Morzine la vallée d'aulps.Jackie,nathalie et moi étions inscrits sur le circuit de 100km pendant que le colonel tenait son rôle de supporter en chef et se consolait au restau (steak tartare+ creme brulée)
Le départ en descente fut rapide 40km/h de moyenne au 20eme km en roulant dans le peloton de tete furtivement emmené par jackie.La première cote vers vernaz de 3km effectua un premier écrémage.Le col de jambaz ensuite s'avera etre un faux plat à3%.plus facile que le mont cassel .Pas d'autre difficulté ensuite jusqu'au ravito au 60eme km ma moyenne était de 29km/h j'avais l'impression de faire la ronde picarde! Aprés le ravito changement de programme le redoutable col de joux plane se profilait à l' horizon (le monstre pour les cyclos du coin).Même un armstrong survitaminé avait calé sur ses pentes de prés de 9% sur 12km! Ma copine canadienne que je m'étais fait sur la route me largua dés les premiéres pentes.Dans les passages à plus de 12% ma roue avant commencait à se cabrer,un véritable rodéo! Au sommet c'était une véritable purée de pois on n'y voyait pas à10 metres ! Le temps d'enfiler son coupe vent,descente rapide ensuite sur morzine
Résultats 138 eme à 22.2 de moyenne ,nathalie 192 à 20km/h de moyenne et enfin un excellent jackie 93 eme à prés de 25 de moyenne et sur le podium à la 3éme place dans sa catégorie
Reconnaissance etape du tour annecy le senmoz
pour nat,philippe, greg, matthieu,arnaud,jean luc,hervé ...et les autres
Alain et philippe un nouveau couple prometteur se sont brillament comportés ce week end au raid agglo combinant course à pied,VTT et canoe.
Voici le compte rendu de philippe:
Salut à tous,
bien rentré de notre périple au Raid agglo ( mais bien rincé !!! )
La partie course à pieds a été plutôt facile pour moi ( 43') Alain à bien accroché ( on rentre dans le garage à vélo en 3ème position).
Le VTT: malgré ma bonne minute d'avance sur Alain due à la course à pieds , il est très vite revenu sur moi et après j'ai souffert pour "essayer" de rester dans sa roue , mais mon endurance fait que nous arrivons a revenir fort dans les derniers kilo ( on double une équipe et on se fait reprendre par une autre verdict : toujours 3ème "le podium n'est pas loin" ).
Le Canoë : c'est là que ça se complique 8 kms c'est super long !!! on se fait reprendre par ma copine de course à pied ( celle qui est tellement bien foutue que tu restes derrière ...) une équipe de triathlètes très renommés de la région "Ironman, duathlon , raid" .
Résultat , on manque le podium de peu , mais nous ne sommes pas allés faire de la figuration . " à renouveler car très bien ( organisation , les parcours ...).
ps: A savoir q'Alain nous à fait une "jmb" il à prit ses chaussures de vélos de route au lieu de VTT . Attention Jean mi tu déteinds sur les gars du club !
Bonne fin de weekend,
Philippe
Reconnaissance de l'etape du tour 2013 annecy le senmoz acte2
"Matthieu le néophyte " prépare activement l'etape du tour le premier objectif de sa carriére.Ne laissant rien au hasard il a fait une étude du terrain fin avril avec un copain cyclo d'annecy.Il nous fait ici le résumé de la 2 éme partie de sa reconnaissance avec l'ascencion du mont revard
Reconnaissance de l’Etape du Tour – Acte 2
Dimanche 14 avril – Saint Jean d’Arvey
Après une bonne nuit de sommeil, un copieux petit-déjeuner, nous repartons avec Benoît le Régional de l’Etape sur les routes du Tour en voiture ! L’objectif est de jauger les autres difficultés du parcours, imaginées par les organisateurs du Tour. Nous mettons les vélos dans la voiture et nous décidons que le départ réel de l’Etape sera donné depuis Saint-Jean d’Arvey. Au cours de cet itinéraire de transition, nous restons studieux et concentrés. En effet, nous arpentons de nouveau le parcours à partir du Châtelard…
La côte d’Aillon le Jeune présente un revêtement de qualité sans dénivelé impressionnant. Toutefois, la route serpente sur un versant dégarni du Massif des Bauges. En cas de forte chaleur, la montée n’offrirait aucune zone d’ombre et de fraîcheur aux coureurs. Sans véritable intermède, la route enchaîne avec le col des Près. Si la voiture fait une bonne impression dans la montée du Col de Près, il ne faut pas s’y tromper. Les pourcentages sont difficiles et les routes n’offrent aucune perspective d’ombre. Intérieurement, j’aspire à franchir ce col le plus tôt possible dans la matinée en ce dimanche du 7 juillet et éviter ainsi les heures les plus chaudes de la journée.
Arrivé à 1142 mètres d’altitude, la route plonge littéralement en direction de Chambéry. La descente est vertigineuse et très technique. Toutefois, l’asphalte est de qualité. Il faudra aborder cette descente avec prudence et précaution, les mains calées sur les freins. Elle se poursuit au-delà du village de Thoiry. La reprise des hostilités est décrétée à partir de la traversée du cours d’eau nommé Leysse. Pour atteindre la localité de Saint-Jean d’Arvey s’offrent deux kilomètres de montée pour le plus grand plaisir des grimpeurs…
Dans la localité de Saint-Jean d’Arvey, le cyclisme reprend ses droits : nous partons l’assaut du Revard avec nos montures. Sous un beau soleil, les premiers kilomètres sont montés en toute tranquillité avec Benoît dans ma roue, une fois n’est pas coutume. Cette idée me galvanise et j’affiche une bonne moyenne de 12 km/heure pour mon niveau dans un raidillon interminable. Soudain, Benoît prend un relais qui n’en est pas un. Mon rôle d’équipier de luxe est déjà terminé. A moi de terminer l’étape à mon rythme, alors qu’elle vient de commencer…
Seul sur mon vélo, je ne me laisse pas désarçonner par l’accélération de Benoît. Je continue, sous un grand soleil, en traversant le petit village de montagne Les Déserts, qui s’avère aussi peuplé que son nom l’indique, puis le lieu-dit Plainpalais. A partir de la traversée de Plainpalais, l’ascension du Revard n’offre plus de dénivelé important. Je profite de la montée, du paysage avec un développement facile. Aux abords de la Feclaz, je ne peux ignorer les bas-côtés enneigés. Je poursuis mon effort sous les regards médusés des skieurs de fond. En ce mois d’avril, les skieurs et les cyclistes se côtoient curieusement. Les derniers kilomètres sont avalés entre deux murs de neige, avec un revêtement très dégradé. Et la vraie difficulté est
pour moi d’adopter une position confortable sur le vélo. J’arrive enfin dans un panorama magnifique avec une vue impressionnante sur le lac du Bourget. Benoît m’y attend sagement en se sustentant d’une barre céréalière. La descente vers Saint-Jean d’Arvey, toute en acrobaties, ne présente pas d’intérêt particulier puisqu’elle ne sera pas descendue le 7 juillet.
Après ces deux jours de reconnaissance dans le Massif des Bauges, le dimanche 7 juillet, je ne partirai pas dans l’inconnu. J’ai désormais une idée précise de l’étendue des difficultés que comportent l’Etape du Tour cette année.
La video complète réalisée par jean michel GUIDEZ encore une réussite!
La vidéo de Lille-Hardelot est en ligne
à voir aussi le reportage complet d'andré tignon http://www.echoduvelo.com/Lille-Hardelot-pour-2620-cyclos.html sur Lille -Hardelot
et également pour ceux qui y ont participé à la bush classic http://www.echoduvelo.com/La-Bush-Classic-de-Pipaix-au.html
Nous étions en comité réduit mais de qualité pour nous rendre à pipaix prés de tournai pour la bush classic.L e départ avait lieu à la brasserie de la biére organisatrice de l'évenement.L a quantité de packs de biére était impressionnante atteignant une hauteur de 10métres!
Aprés le départ nous fimes rapidement connaissance de Laurent de billy montigny qui allait s'avérér un compagnon de sortie fort agréable.Le traffic cyclo n'était pas trés dense ,rien à voir par exemple avec les gros pelotons de tiff bastogne tiff que nous avions fait l'année dernière.Le parcours était plutôt bucolique et champetre par des petities routes de campagne avant de regagner la ville et nous amener au vélodrome de roubaix.J' avoue avoir eu alors un petit frisson d'entrer dans le vélodrome comme si j'étais dans le peloton à l'arrivée de paris roubaix .Nous avons tous eu le plaisir de faire un tour de piste avant de profiter du ravito prévue dans le vélodrome.
Le retour s'effectua par un col la croix jubaru qui culmine à 99m d'altitude avant un 2eme ravito à tournai. Philippe nous gratifia d'un final sportif dans les 10 15 derniers km en doublant tout le monde toujours sur la file de gauche .,laurent et moi étant bien contents de suivre sans pouvoir assurer de relais.A noter également la bonne prestation de "chduss" zen et concentré. La randonnée se termina par une frite mayonnaise en terrasse.Au Total 100km à 27 de moyenne une randonnée bien sympa au prix modique de 5 euros pas trés dure accessible à tous
à consulter sans modération le reportage détaillé d'andré Tignon http://www.echoduvelo.com/La-Bush-Classic-de-Pipaix-au.html
Les 6heures de croix en ternois
Joli reportage sur les 6H de croix en ternois.J'ai reconnu anne furtivement dans les stands vers la 7ème minute;jackie à la 8ème minute 11 seconde tirant un petit groupe.Les membres du TGV ou Alain se reconnaitront sans doute en cherchant bien!
Reconnaissance de l'etape du tour 2013
Matthieu le néophyte se prépare pour sa première grande échéance l'étape du tour 2013 annecy -le senmoz .Aprés des débuts pittoresques et remarqués au brevet de ham en artois où sa technique de déchaussage la jambe en l'air n'était pas sans rappeler le french cancan il a repéré en 2jours l'edt 2013 .Voici son récit de la première partie:
Samedi 13 avril – Veyrier du Lac
A moins de trois mois de l’échéance, il était temps de se pencher sur le parcours « vallonné » de cette Etape du Tour : Annecy – Annecy Semnoz. Accompagné par le régional de l’étape, Benoît, j’avais hâte de reconnaître les aspérités du tracé dessiné par les organisateurs. Première découverte au cours du briefing –petit déjeuner : la première difficulté du parcours n’est pas le col de Leschaux. Au lieu de débuter l’ascension à Sévrier par sa route classique, ce sera la localité de Saint Jorioz qui marquera le début des hostilités. Pour la journée de samedi, nous décidons de nous contenter de la côte de Puget, du col de Leschaux, de reconnaître le parcours jusqu’à la Motte en Bauges, puis de court-circuiter une partie du parcours en ralliant Cusy et terminer par l’ascension du Semnoz qui débute à Quintal.
Nous partons sous un beau soleil avec un ciel dégagé. Le bord de lac est déjà bondé de cyclistes, joggeurs et promeneurs. L’équipe de football de l’Evian-Thonon-Gaillard s’y dégourdit les jambes avec nonchalance en vue de la réception de Rennes (score final 4-2 pour les Haut-Savoyards). La progression aux abords du Lac est compliquée avec de nombreux obstacles, îlots directionnels et barrières pour réduire la vitesse sur la piste cyclable. Des problèmes que nous ne rencontrerons pas le dimanche 7 juillet.
Après une petite demi-heure à tourner les jambes et faire monter les cuisses à température, nous négocions un virage à droite dans la localité de Saint Jorioz. L’ascension débute par un léger faux-plat sur 500m, une épingle sur la gauche, et c’est parti pour 5,5 km de montée avec un pourcentage moyen de 5,8%. La route est étroite et serpente parmi de petits villages de moyenne montagne. La vue sur le lac d’Annecy est imprenable. Nous réalisons l’ascension de la côte de Puget avec une relative tranquillité, sans forcer sur les pédales en prenant de longues respirations. A la sortie du village de Saint Eustache, la route descend sur deux à trois kilomètres. Le tracé est sinueux, le revêtement porte les stigmates de l’hiver. Nid-de-poule et autres cavités jalonnent le parcours et invitent à la prudence. Boue et bouses de vache complètent le tableau.
Les deux-trois kilomètres de répit sont courts et la pente reprend ses droits pour quelques kilomètres. Nous escaladons sous un grand soleil les hameaux des Bauges. Nous contournons la Chapelle Saint-Maurice dans une superbe épingle. Les pourcentages se font davantage ressentir mais la distance est finalement assez courte. Le kilométrage réduit de la seconde ascension nous empêche de nous caler sur notre « rythme d’ascension ». Nous aboutissons sur le haut d’une colline où nous surplombons le col de Leschaux, situé à 40 mètres en contrebas. Qu’il est curieux d’arriver au sommet d’un col par une belle descente. Depuis Leschaux, une route ombragée serpente à flanc de montagne jusqu’à Bellecombe en Bauges. Nous roulons à vive allure, le moral gonflé à bloc par la satisfaction d’avoir gravi les premières ascensions du parcours sans trop de difficulté. Notons à la sortie de Bellecombe en Bauges, une courte descente assez technique qui aboutit sur une remontée de deux kilomètres non-répertoriées au Prix de la Montagne, soit une des (nombreuses ?) portions de dénivelé caché du parcours.
Peu après la Motte en Bauges, nous quittons le parcours officiel de l’Etape du Tour pour rejoindre le Pont de l’Abime sur la route de Cusy. Cette route est un long couloir éventé, tout en faux plat, suivant le cours du Chéran. En amont du village de Cusy, nous basculons vers le Pont de l’Abime par une route étroite, ombragée et détrempée. Les mains sur les freins, nous abordons la route avec prudence. Au pont de l’Abime, le défilé est impressionnant, avec le Chéran en contrebas, gonflé par la fonte des neiges. Le pont est un tournant car, depuis la traversée du Chéran, nous sommes sur les contreforts du Semnoz. Si la route est relativement plane pour atteindre les bourgs de Gruffy et de Viuz la Chiesaz, les premières pentes sont réelles dès la sortie de Viuz la Chiesaz. La traversée de Quintal est difficile avec des pourcentages à plus de 10%. Le petit déjeuner semble loin, les barres énergétiques ont été englouties depuis plusieurs dizaines de kilomètres et le tube coup de fouet ingurgité à Viuz la Chiesaz a l’effet d’une confiture Bon Maman sur mon organisme. Après Quintal, je connais le mur. Les jambes ne répondent plus, chaque coup de pédale n’est qu’un coup d’épée dans l’eau. Pourtant, mètre après mètre, je hisse mon vélo jusqu’à la fourche avec la route d’Annecy et je pose le pied par terre. Depuis longtemps, Benoît est parti en solitaire cueillir les points de la Montagne et le bouquet de l’Etape. Assis plus d’une demi-heure à atteindre Benoît sur le bord de la route, je fixe la suite de l’ascension en espérant obtenir ma revanche le dimanche 7 juillet 2013.
A suivre – L’ascension du Revard – Dimanche 14 avril
Malgré un temps maussade avec de la pluie par moments nos sept coureurs engagés(dont une féminine) ont représenté dignement les couleurs de notre club,bravo à tous et à toute pour votre prestation et votre courage lors de cette manifestation sportive sur le circuit automobile de Croix en ternois.
Voici les résultats:(vous pouvez aussi aller les voir sur le site:"les 6h du Pas de Calais")
L'équipe quatuor(Le TGV Houchinois)(Philippe Nicod,Richard Wery,Michael Colson,Christian Billet) finit à la 9ème place sur 29 équipes engagées dans cette catégorie quatuor avec une moyenne de 32.6km/h et 115 tours d'effectués.
l'équipe duo mixte(Houchin mixte)(Jacky Delva et Anne Benoit)) finit à la quatrième place sur 12 équipes engagées dans cette catégorie duo avec une moyenne de 31.4 km/h et 111 tours d'effectués.
Alain Gibowski en solo (bien courageux!) finit 50ème sur 159 engagés dans cette catégorie solo avec une moyenne de 29.2 km/h et 103 tours d'effectués.
Philippe Nicod avait aussi participé au 10km de course à pieds sur ce même circuit le matin en se classant 37ème sur 128 participants et 7ème dans sa catégorie(V2) dans un temps de 44mn 41 sec.
N'oubliez pas d'aller voir toutes les photos dans la rubrique"album photos "les 6h de l'écho du vélo 2013"
L'équipe quatuor:"le TGV Houchinois" (Philippe,Christian,Richard et Michael)
Michael (en arrière plan) Jackie et Alain sur la ligne de départ
Alain en solo bien courageux sur cette distance
à la zone de relais avec Jackie et Anne
Christian s'accroche au peloton
Philippe dans les derniers tours
Richard dans son dernier passage
Les aventures d"Alain le coursier" accompagné de son copain Greg continuent!
Vous pouvez revivre sa course du dimanche 14avril à l'interieur du peloton sur la vidéo suivante: on pourra reconnaitre greg avec son maillot orange devant alain
Les dimanches se suivent et ne se ressemblent pas pour notre coursier Alain ;sa deuxiéme course a eu moins de succés que la premiére! par contre pour greg ça roule ! voici le récit d'alain:
résume de la course de noeux :le départ fut rapide et le vent était fort surtout sur la route nationale ,après quelques tours je comprend vite que la course s annonce difficile pour moi ,je serre les dents je fais l élastique qui par casser je fais plusieurs tours seul, il reste sept tours et je prend la décision de stopper sur le bas cote comme une vieille 2CV à bout de souffle Greg s' en sort très bien dans les derniers tours il a la 12em place et au sprint final il prendra la 23em a plus de 38 de moyenne .il faut dire que j avais la camera embarquée au moins dix kg ,les images arriveront prochainement à plus Alain
Alain a dignement représente le club dimanche au grand prix de Barlin à la moyenne éclair de ...38.8km de moyenne! bravo à lui ,voilà son compte rendu:
Cet après midi comme l 'a dit le coach, il y avait course a barlin ,je m y suis inscrit sans être vraiment sur d être prés .le départ est donné ,les trois premiers tours donnent le rythme ,au quatrième tour un écart dans le paquet et je finis dans 5cm de boue dans le bas coté ,mes instincts de vététiste me permettent de ne pas chuter mais tout le monde est passé,je sors de la boue et je fais l effort pour rentrer au chaud bien a l abri comme font greg et guillaume ........ .La course suit son cour 30 km/h a la STA puis 50km/h pour rentrer sur barlin on monte le cimetière a 45km/h et j en profite pour me replacer dans le peloton .Devant une vingtaine d hommes en petits groupes ce sont échappés .Dans les derniers tours le vent monte et il faut ce placer .La cloche sonne le groupe attendra le dernier km pour accélérer j ai encore les jambes, on monte le cimetière est j en profite pour gratter quelque places .Je dois finir 35em sur 100 avec 38.8 de moyenne.!Comme on le voit sur la photo la relève de notre champion est assurée!
Excellente vidéo régionale (télémaurienne) sur l'étape du tour avec en particulier l 'interview complète de anne (qui continue de manger!) plutot cocasse :on voit qu 'elle est plutot pressée de repartir;!
il y a aussi l'étape des pros avec des imitations
SCOOP etape du tour interview de Anne
VIDEO de l'EDT AVEC UNE BREVE INTERVIEW DE ANNE "le plus dur n'est pas encore fait"