vacances

Peloton franco espagnol (match nul 6 à 6)95km pour 800m de dénivelé 

La vidéo de jean luc   ....qui pompe comme un shadok

Pour le début de mes vacances j’avais décidé de tenter de devenir membre de la confrérie des -  Fêlés du Grand Colombier - 

Je suis maintenant membre de la confrérie des  Fêlés du Grand Colombier  avec le grade de Maître.    

Philippe n'avait encore jamais grimpé le ventoux mais il y a pris goût pendant ses vacances :pas moins de 6 ascensions dont 2 par Beduin le versant mythique,.Le voici en action:

Sur la photo suivante,on comprendra mieux sa motivation!

souvenir de nos vacances récentes

Après une semaine en Lombardie, il serait inconvenant de ma part de me dispenser d’un compte-rendu. Cependant, le c.r. habituel se rapporte à un seul événement alors que je suis confronté à ce difficile problème de synthétiser en une page une foule de faits étalés sur huit journées.
Le piège à éviter est le compte-rendu simple qui s’appuierait sur la chronologie des événements mais qui aurait le redoutable inconvénient de répéter ce qui a déjà été dit ... et me voilà dans l’embarras !

1)Les participants à cette semaine lombarde :
Nathalie et son époux Jean-Michel (dit le G.O.), les parents de Nathalie, Dominique, un copain cycliste de Jean-Michel accompagné de sa famille, Philippe dit Phiphi sur le forum, mon épouse et moi-même.
Pour ce qui est des cyclistes, Jean-Michel et Nathalie, Dominique, Philippe et ... moi, de temps en temps (les ans en sont la cause).

2)Les Lieux :
- La «Granfondo» du Gothard assortie d’un séjour dans un hôtel miteux par un temps à ne pas exposer un chien, fût-il bâtard, à ce climat cala...miteux.
- La vallée d’Imagna, endroit béni des Dieux, quelque part, en Lombardie ; avec un séjour dans des conditions d’hébergement proches de l’idéal.

3)Les visites à l’initiative de notre G.O.:
- Bellagio (bord du lac de Côme) - Bergame - Côme - lac d’Iséo - Sirmione sur le lac de Garde.
Chacune de ces visites a été un temps fort de découvertes.

- Bellagio aux rive du lac de Côme et son vieux centre commercial.
- La ville haute de Bergame qui est une pure merveille, de ses vestiges du Moyen-âge à ceux de la renaissance italienne, merveilles d’art baroque, un petit Florence à ne pas ignorer.
- Côme, sa cathédrale et son funiculaire vertigineux qui vous emmène au ciel de la ville en quelques minutes pour une vue inoubliable sur le lac, loin, loin, loin en contrebas.
- Cette pure merveille que constitue le lac d’Iséo, le lac favori de Nathalie sur lequel nous avons fait une mini croisière jusqu’à l’île d’Olzano.
- Sirmione, enfin, à la pointe d’une presqu’île sur le lac de Garde, son enceinte médiévale pleine de boutiques et de gelateria (chères à notre G.O. qui fait honneur à cette institution italienne à chacune des occasions qui s’offrent à lui), enfin et surtout les vestiges mis au jour de la cité romaine de Sirmione qui dispenserait presque d’une visite aux ruines de Pompéi !

Et voilà ... chacune de ces sorties pourrait faire à elle seule l’objet d’un compte-rendu détaillé. Mais cela m’amènerait à un écrit qui passerait du statut de rapport simple à celui de roman, ce qui n’est pas mon objectif et qui découragerait sans doute le lecteur !

4) Le temps :
Pas toujours sympa, avec quelques arrosages intempestifs non sollicités sur le dos des cyclistes dont le mérite ne saurait qu’être augmenté par ces conditions parfois dantesques.

5)Les sorties à vélo :
Chacun ne peut relater que celles qu’il a vécu ; n’en déplaise à Jean-Michel (ou Nathalie) qui voudraient me faire prendre vessies pour lanternes et me laisser des illusions, j’ai très largement dépassé le temps où je pouvais me prendre pour un sportif ce qui explique et justifie que pour ma part je n’ai fait cinq sorties, trois en solitaire et deux partiellement avec le groupe. Je me bornerai au récit ces deux dernières vues à travers ma lorgnette personnelle.

Le premier jour, répondant aux sollicitations diverses dont celles de Nathalie, Circé tyrannique (j’expliquerai cet adjectif plus tard), je suis parti avec la petite troupe. Mon plan était clair : je suivrai mes quatre compagnons de route jusqu’au moment où celle-ci devenant exigeante, je les laisserai filer pour me complaire dans l’allure de mollusque que j’ai épousée depuis quelques années. Ils sont donc partis ! Et moi de traîner, photographiant et m’arrêtant à toutes les invitations paysagères ... Quelle ne fut pas ma surprise, alors que je suivais un cycliste dont la devise était «qui va piano, va sano ...» j’entrevis mes ex-compagnons de route, affirmant, dans un pieux mensonge répété qu’ils ne m’avaient pas attendu longtemps ... reconnaissance de la relativité attachée au temps qui passe. Notre G.O. affirmant de plus : «ça fait du bien de s’arrêter de temps en temps». Bien cher Jean-Michel, longtemps je te serai reconnaissant de cette affirmation !
Quant à la descente, après le col gravi, je l’ai faite au pas, les routes du secteurs sont sans doute le royaume des poules, vu le nombre de nids attribués à ces volatiles dont les chaussées sont truffées !
Au soir de ce jour mémorable, nous avons visité la ville de Bellagio : j’y ai traîné misérablement la patte, victime d’un mal encore inconnu de moi : une contracture au niveau du genou. J’ai caché mon mal tout au long de la visite, mais au soir, boitant fort bas, j’ai avoué. Diagnostic de Jean-Michel ... soins de Nathalie qui me propose un massage ... Bien chère Nathalie, sache que rarement (pour ne pas dire jamais) une femme ne m’a fait autant souffrir ! Mais le résultat annoncé par la praticienne s’est avéré exact alors que je n’y croyais plus du tout : le lendemain, le mal avait disparu. Merci Circé tyrannique !

La seconde sortie que j’ai effectuée avec le groupe fut le fameux col de Ghisallo. Là, je ne pouvais y échapper, mon vélo porte ce patronyme : Ghisallo. De plus, Jean-Michel m’avait affirmé : c’est court, 35 km, (là il avait raison) et ça ne monte qu’à 5/6% (... en moyenne - c’est vrai mais il y a aussi de terribles rampes, jusque 18 % dans la première partie).
En résumé, je suis arrivé en haut, dans un état physique satisfaisant, trempé par des pluies diluviennes, mais heureux comme on peut l’être après l’effort quand l’obstacle est franchi. Quant à la descente, contrairement à l’habitude, elle s’est effectuée sur un billard presque sans circulation automobile.

Sourires

Il me reste deux petites moqueries gentilles que mon grand âge me permet à l’égard de Jean-Michel.
Au Gothard déjà, j’avais noté que notre G.O. marchait allègrement avec les lacets de ses chaussures défaits et traînant dans la fange des flaques d’eau ... Ce fait allait se renouveler plusieurs fois sous mes yeux ébahis, ce qui enlevait l’alibi d’un événement fortuit. Ainsi, à plusieurs reprises le fait se reproduisant, je me suis permis de lui en faire l’observation, de crainte d’un accident sous forme de chute possible.
Ainsi, notre très cher G.O., par ailleurs si capable des raisonnements scientifiques les plus élaborés, n’a pas retenu la leçon que la maîtresse donne à ses petits disciples de l’école maternelle : l’art de boucler un lacet de chaussure !
- J’ai observé aussi l’art de Jean-Michel pour pratiquer la langue italienne : après la remarque judicieuse qu’il a faite (avec beaucoup d’autres) que les mots italiens se terminent par i, o ou a, Jean-Michel parle italien aux italiens.
Sa carte bancaire ayant été partiellement avalée par un distributeur de billets où il l’avait fautivement introduite, Jean-Michel en réfère au responsable du parking :
- Problèmo ! Ma carta parti !
Avec quelques gestes supplémentaires appropriés, la carte bancaire a été restituée à son propriétaire ce qui tendrait à accréditer le fait que le langage des mains est universel et qu'il est compris partout.

Oublions ce persiflage pour ne retenir que l’essentiel : ce fut une bien belle semaine. Un grand merci à son organisateur.

  Notre village Pierre et vacances  étant situé à quelques km  de l'hotel  où se tenait le stage Cap Vélo ,nous avons pu nous insérer et participer aux sorties cyclo   Avec le maillot du stage nous avons effectué  5 sorties plutôt cool de 60 à 108 km en petit comité (8 coureurs au total)  dans une trés bonne ambiance.

 Les parcours empruntaient des petits cols  pouvant quand même grimper  jusque prés de 1000 m  d'altitude comme le col de mussara .

  Ceci en espagne prés de Cambrils  sur des  petite routes peu fréquentées idéales pour  pédaler.

 le peloton était en bonne partie féminin  d'où parfois un certain plaisir à sucer la roue.

 mon betisier  s'est encore enrichi  d'un nouveau gag;aprés avoir déchaussé  mon vélo s'est cabré et je me suis retrouvé coincé dans une balustrade dans la montée d'un col!

Ce mardi de février de notre semaine de vacances ,nous avions décidé avec Nathalie d'affronter le redoutable volcan de teide dans l'ile de Ténérife  ,le dénivelé le plus important d'europe puisque nous partions du niveau de la mer pour monter à 2250m Avec moins de 300km d'entrainement depuis début janvier nous avions un peu d'appréhension. Départ de l'hotel à la Quinta  pas le temps de s'échauffer puisqu'aprés 200m le pourcentage ets déjà de 8%.Les premiers km de cette interminable montée sont trés citadins avec la traversée de santa ursula puis la jolie ville de  la Orotava a     qui ,avec ses rues abruptes pentues et rectilignes me rappelle un peu San Francisco.La pente est régulière à environ 6%.Le traffic est dense  avec  heureusement des superbes points de vue sur la baie  de Puerto Cruz et déjà le volcan de Teide   Nous traversons ensuite les villages de Aquamansa puis enfin de Fuentes (comme le docteur du même nom) avant enfin de quitter   l'urbanisation et de traverser une forêt de pins à la végétation abondante  avec toujours quelques miradors  qui délivrent de splendides panoramas .A mesure que nous montons la végétation est moins abondante ,la pente toujours aussi régulière  5à 6% sur un revetement de qualité ,ce qui rend la montée finalement   abordable .A l'altitude de 1950 m nous sortons de la forêt et atteignons le Portillo avec son centre de visiteurs et surtout ses restaurants.Aprés 34km de montée  une pause "spaghetti bolognese" est la bienvenue! Les 12 derniers km seront ensuites  plus faciles  avec des faux plats mais surtout un paysage extraordinaire ,lunaire,fait de débris volcaniques,de magma,lave ,etc....On a l'impression de pédaler sur une autre planète!     Les derniers 500m proposent finalement les pourcentages les  plus durs de la montée  à10% pour arriver au pied du téléphérique.Au total 3h53 de montée à12.1km/h  de moyenne pour 2250m de dénivelé  finalement moins dure que les gands cols alpins ou bien sur le ventoux en l'absence de gros pourcentage    .Nous descendrons ensuite par la route des crêtes avec des superbes vues sur les 2 versants de l'ile avec en particulier vue sur l ile grand canarie côté sud.                                                                                                                                                                                                                                                                          

Dés notre arrivée le mercredi  aprés midi aux Baléares pour notre bref séjour de 5 jours nous sommes retournés chez le vélociste Juan avec  lequel nous avions sympathisé l'année dernière pour  louer des vélos.Il nous invite  tout de suite à leur sortie du dimanche  de  135km! avec 2 cols  dont le puig major la montée sans doute la plus redoutable de Majorque 14km à 6.3%.En attendant pour nous mettre en jambes est prévue une randonnée de 82km le 1er novembre  où nos camarades majorquins resteront relativement sages  restant avec nous  dans la montée avec vue sur la baie d'alcudia (voir vidéo) vers l'ermitage de bétléem  en passant par Arta.

Le dimanche 3Novembre   nous avions rendez vous à 7h30 du matin ce qui ne posait pas de problème pour nous habitués aux départs à l'aube  dictés par le colonel "chduss" pour les intimes. Les majorquins se sont mobilisés en nombre ils sont 9 dont une fille qui fera cependant demi tour au bas du 1er colDés le départ le rythme est donné nous sommes à 30 de moyenne aprés 3km pour ce qui doit etre eux un échauffement puisque j'observe qu 'ils sont tous sur le petit plateau.Les relais tournent de facon précise,le groupe est trés homogéne (mieux que dans notre club).Aprés 40km de plat nous sommes à  30km de moyenne.Cest l'heure du 1er arrêt  d'environ 10mn.Les majorquins se prennent une énorme tarte à l'abricot;n'ayant pas encore faim  je me contente d'une banane  erreur fatale c'était le 1er et dernier arret ravito!!Aprés 10km de faux plat nous abordons la premiére difficulté le col de soller  trés panoramique  tout en lacets(21 lacets comme l'alpe d 'huez pour seulement 5km de montée!) qui culmine à 500m d'altitude.Le niveau est trés relevé sur 10 nathalie et moi faisons 9et10 ,alors qu'avec les italiens seul Adelio était devant nous dans l albulapass(cf recits Lombardie2013)

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La descente est encore plus tournicotente et doit comporter au moins une vingtaine de lacets  on dirait un mini stelvio! Arrivés à Soller nous abordons directement la montée du puig major  sans doute la plus dure de Majorque.Je suis Juan et pepe pendant 4km  avant de sauter et de monter à ma main.Evidemment au sommet au tunnel tous les cyclos majorquins  sont déja arrivés depuis belle lurette sauf  Francesco qui est resté avec nathalie par galanterie.La vue est magnifique sur Soller et la mer.

Les 20 km suivants tout  en tobbogan dans le décor superbe de la sierra tramontana verront l'équipe francaise en grande difficuté.Les majorcains nous attendront à 2 reprises le temps pour nous de se restaurer  furtivement en 22 secondes 3 dixiemes mais nous lacheront  à chaque fois aprés 200m! Seul Juan se dévouera pour rouler avec nous .Nous llaissons sur notre gauche la spectaculaire route de se calobra  avec son lacet en cravate.(à faire l'année prochaine)Arrivés au dernier col il reste 30km mes poches sont vides je  demande où il ya un bar ou un restau .Juan rigole  c'est le désert!  Heureusement les 30 derniers km  sont en descente puis plat vent dans le dos  .Dans les 5 derniers km les robocop majorquins nullement rassasiés  roulent à 40km/h  je lache prise à 1km d'alcudia . Je me demande si je ne préfère pas finalement le "piano pîano" de giuseppe en lombardie au "vai vai" majorcain .Au total 132km à presque 24km/h de moyenne certainement  un record pour moi en montagne

Jeudi 15 AOUT: Avec notre départ à l'aube de charleroi  nous sommes dèja à 9h à l hotel.Cest l'agitation pour les fetes du 15 aout .Gampierro le patron court dans tous les sens encore 2 fois plus que d'habitude.Pour nous ce sera une journée de repos au spa luxueux de l hotel avec quand meme 1 h  de vèlo.Nous repérons une nouvelle montée pour arriver  à l hotel 1.5km à 13 14% avec un passage à 18%! le mur de huy est largement battu!  Dans le passage le plus pentu ,une vieille italienne voyant nathalie à vélo faillit faire un malaise: "madonna,mama mia ,una signorina"

 Vendredi 16aout  :ce matin nous nous attaquons  à un raidard  le monte zogno 9km à plus de 8% avec plusieurs passages à 12 13 %.Nathalie doit etre à un pic de forme puisqu elle  me rattrappe avant le sommet. La descente est également impressionnante  mon compteur affichant un instant 17%! Passage ensuite d un petit col de 5km avant la montée finale  vers notre hotel panoramique de 3km à 8% ,la vue ca se mérite! Au total  55km à seulement 18 de moyenne  mais 1350m de dénivelé.L apres midi baignade au lac de garde  tellement grand qu on se croirait à la mer. Je crois bien que c'est mon lac préféré.

Samedi 17 aout  :au programme le tour du lac d'iséo moins connu que ses voisins  come et garde mais aussi beau dans un cadre magnifique entouré de montagnes .Le plus beau tronçon est une piste cyclable de 9km entre pisogne et  ...velo  (si  si) La  randonnée peut etre la plus facile 91km à 25km/h avec seulement  550m de dénivelé .Ce soir le lac d'iseo est mon lac préféré.

Dimanche 18 aout  :la  matinée commence une petite déception puisque nous avons loupé nos copains cyclo italiens  au rendez vous de 8h .Nous apprimes plus tard qu ils étaient dèja partis à 7h du matin.La dèception fut vite effacée par la beautè du parcours  en particulier le passo di crocce  col sympathique de 10km à 6% très panoramique avec de superbes vues sur les alpes bergamasques en particulier à Dossena .La descente fut  à l 'unisson avec de magnifiques passages dans les gorges .Pour finir toujours le raidillon de 3 km pour rentrer à l'hotel pas toujours sympathique quand il fait 30 degrés

Lundi 19aout: pas de vélo aujourdhui mais du VTT.Nous nous rendons en effet à Stresa au bord du  lac majeur où nous sommes encore jamais allé .Avec ses villas cossues et ses hotels de luxe le bord de mer a des allures de la croisette à cannes ou de la promenade des anglais à nice.Au programme l'ascencion du Motterone qui culmine à 1500m puis descentede 20km en VTT.La descente comportait quelques passages techniques  qui n'auraient pas déplu à alain le coursier ou philippe,ainsi que par moments une vue fantastique  sur les iles Borromèe.Le lac majeur pourrait bien devenir mon lac préféré!

Mardi 20aout : après le quiproquo de dimanche c'est avec plaisir que nous retrouvons nos copains Giuseppe ,qui aime bien nathalie (nathalie c'est la meillooorre) et adelio .Ceux ci nous proposent un parcours plutot plat jusqu'au lac de côme (mon ancien lac préféré)  qui s 'effectura sans problème  91 km à 26.5 de moyenne. Ils nous font part d'un grand projet pour le lendemain un périple de 100km en suisse avec 2 cols au dessus de 2000m à partir de saint moritz.Notre réponse est bien sur positive .Demain devrait etre une belle journée.

Mercredi 21aout:  après un dèpart à l'aube en voiture nous voici arrivés à saint moritz.Nous nous mettons en route à 8h30 pour le 1er col le Julierpass à 2284m d'altitude..La température est tres fraiche 6 degrés mais les premiers pourcentages à10% nous permettent de nous réchauffer rapidement .Philippo qui accompagne adelio et giuseppe fait la course en tete.Nous restons groupés à 4  derriere.La montée est assez courte 7 à 8km car nous  étions partis d'une altitude de 1800m. Le sommet du col est atteint sans problème.Le panorama est grandiose comme le propose souvent les cols à plus de 2000m.

La descente s'effectue sur un revetement nickel je fais une pointe à73 km/h! Vers 2000m apparait un lac d'altitude à l'eau limpide qui me fait penser au cormet de roseland

.La descente est longue prés de 30km.Nous arrivons rapidement au bas du 2eme col l'albulpass.où nous faisons un arret picnic.Philippo me dit que nous sommes à moins de 900m d'altitude  ...et nous devons monter à plus de 2300m donc presque 1500m de dénivelé aie aie aie  ...  pour 30km de montèe ce que je n 'ai jamais fait.La petite troupe se met en route Dans les premieres rampes philippo un  peu fougeux prend de l'avance ,il le paiera plus tard.Giuseppe lui  s'accroche à la roue arrière de nathalie comme il peut .Les premiers 10km sont plutot faciles.Les premieres difficultès commencent dans les gorges d'ailleurs magnifiques avec 2km à 9 à10%.Au village suivant philippo qui commence  à souffir  s'arrete quelques minutes.Adelio l'attend.Je me retrouve en tete  à  l'insu de mon plein gré.Le paysage change au fur et à mesure de cette montée interminable.Après les prairies et les gorges  nous arrivons dans la foret.Je vois meme un train alors que nous devons etre à prés de 2000m d'altitude.Adelio revient sur moi ,je n arrive pas à prendre sa roue.Au delà des 2000m le décor devient lunaire et dèsertique.La végétation a disparu .Ca me fait penser au Galibier.Je distingue nathalie et sans doute philippo au loin.J' apercois enfin le sommet du col.Je commence à me sentir usé.Heureusement les derniers km  ne sont pas trop pentus .Enfin  le sommet.Nathalie arrive moins de 5mn derrière moi. Elle est suivie de Giuseppe palot et carbonisé puis de philippo qui semble aussi au bout du rouleau..Nos 2 comperes vont s'allonger quelques minutes avant d'etre ragaillardis par des spaghettis bolognaises

.L'entente franco italienne est au beau fixe après cette ascencion commune .Nos amis cyclo italiens chantent la marseillaise! nous essyons de bredouiller l 'hymne italien.La descente est courte environ 10km avant de retrouver la vallée de saint moritz superbe avec ses lacs.Le retour est laborieux contre le vent .Adelio  tire le groupe,giuseppe est cuit ("basta")  et a du mal  à suivre les roues.Nous arrivons enfin  à la voiture  apres 102km à  18.6 de moyenne avec 2250m de dénivelé.

Jeudi 22aout:aprés le périple de la veille repos bien mérité au lac de garde à la plage  de  la station balnéaire de Desenzana

Vendredi 23 aout: dernière sortie des vacances   de 105km quand même avec un premier petit col  de 5km à 5%,un deuxième ensuite le forcella di bura à 884m et ensuite la principale difficulté du jour le Culmine san pietro qui culmine à 1300m clasé 2eme catégorie au tour d'italie 2012, col qui m'a bien plu par son aspect sauvage,et ses passages dans les rochers.

petit moment chaud dans la descente  sur Lecco je prend la voie rapide au lieu de la route touristique et nous nous retrouvons dans un tunnel  de 2km avec les voitures aie! heureusement nous arrivons à retrouver une petite route avant le prochain tunnel.  Pour finir en beauté nous rentrons à l hotel par le coté "mur de huy" avec le passage à 18%. Au total 105 km donc avec quand même 1950m de dénivelé  à 19.7 de moyenne. Le soir pizzeria avec adelio et Giussppe nous envisageons déja les vacances 2014 .Ils nous proposent de programmer le fameux Stelvio   à 2758m d'altitude avec ses 48 lacets   ;affaire à suivre!

Jackie est un homme persévérant et tenace .Quand il a repéré une cyclosportive douée (et mignone de préférence...) il ne lache pas facilement sa proie.iL avait fait la connaissance de Pauline à la cyclosportive" Morzine  la vallée  d'ault" En suivant Pauline au prix d'une descente kamikaze du col de joux plane  ( voir vidéo http://www.youtube.com/watch?v=HF5T5TSTuBY) il était monté sur le podium dans sa catégorie.Aprés une enquête digne de sherlock holmes ou de Hercule poirot ,au risque de se faire appeler "le vieux monsieur" il a retrouvé la piste menant  à pauline dans le vercors.

Nous retrouvons donc jackie dans le magnifique décor des gorges de la  bourne et de Combe Laval  puis en randonnée sportive avec sa copine pauline et  un jeune coursier.A voir aussi dans la vidéo mise en ligne cette semaine http://www.youtube.com/watch?v=P8trpYSq5Eo

Une production  signée "coach jackie"   qui fait la promotion du  vercors en particulier des gorges de la bourne comme une vidéo officielle!

Périple   mémorable en suiise ....avec des italiens  pour 100km et 2 cols à 2000m!  A ne pas manquer la marseillaise version italienne à la fin de la vidéo

Les cévennes sont un terrain de jeu idéal et rêvé pour la pratique du vélo.Dés que l'on s'écarte des principaux axes routiers la circulation est rare sur des routes sans doutes les plus étroites de france qui ressemblent parfois à des pistes cyclables.Nous avons même du mettre pied à terre dans la montée du col de l'asclier (ci dessous)pour laisser passer une voiture!

La région comporte une multitude de cols peu médiatisés ,le tour de france passant trés rarement dans les cévennes (le dernier fait d'armes cévenol appartenant à la légende du tour remonte à 1960 avec la chute de roger riviere dans la descente du col de perjuret qui a mis un terme à sa carriére.) Certains cols n'ont cependant rien à envier aux alpes et aux pyrénées comme la montée du col des faisses par le pompidou  à partir de sainte croix vallée francaise  que nous avons fait :10km à 7%!

Avec nathalie (qui roule plus vite que son ombre voir photo) et jean christophe nous avons fait une premiére randonnée de 87 km par le col de l'asclier puis  une  seconde de 70km par la corniche des cévennes par les cols des faisses et de rey qui offrent de superbes panoramas sur les cévennes ,le mont aigoual et les causses

une prochaine randonnée est prévue du côté des col de pendedis et de jalcreste avant notre prochaine étape la lombardie!

Bravo à manu qui a ajouté à son palmarés la route la plus haute d'europe la bonette à 2802m d'altitude!

voici le récit de son aventure ...avec des rencontres surprenantes! on appréciera également la hauteur de neige!

  Levés tôt pour rejoindre ST. Étienne de Tiné avec deux amis, nous avions décidé de nous attaquer á la plus haute route asphaltée d'Europe. Départ 1100 mètres pour une arrivée á 2800.
    Une côté de 26 kms, sauvage où les marmottes ne cessent de vous siffler comme pour se moquer de ces drôles de cyclistes. Parfois mystérieuse avec cet ancien campement militaire,une procession que nous avons croisé et enfin ce paysage un peu lunaire, le manque d'oxygène et la neige qui n'a pas fini de fondre. Le dernier kilomètre est éprouvant mais le dernier virage vous laisse entrevoir le rocher qui vous signifie l'arrivée après 2h15.
    Mais le temps n'est rien, la sensation d'être sur le toit avec les Amis et le vélo est tout simplement fantastique, le petit exploit valait bien le déplacement.

      Bonne roulade.     Emmanuel.