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Homo cyclistus

Le 11/08/2014

Je rentre tout juste d'une sortie sur route ; ce samedi estival a mis sur les chemins tout ce qui est susceptible d'y divaguer.

L'homo cyclistus salue le plus souvent son semblable, levant le menton ou la main du guidon, se fendant parfois d'un "bonjour!", d'un "salut!", d'un""branché ; et s'il passe sans le moindre signe on lui pardonne en pensant que ses semblables trop nombreux l'obligeraient à une gymnastique sans doute polie, mais aussi lassante et dangereuse.

Si l'homo cyclistus salue aussi parfois le piéton randonneur, surtout quand celui-ci trimballant un sac imposant sur son dos, confirme par là qu'il appartient aussi à la dynastie des routiers de l'effort, il ne daigne pas lever les yeux sur l'automobiliste, encore moins sur le motard, espèce sur deux roues concurrente, bruyante, dangereuse et polluante pour laquelle l'homo cyclistus n'a souvent que dédain. Souvent, je me suis dit que vieillissant et devenant très poussif et gâteux, je pourrais toujours me rabattre sur la moto. Je me ferais tatouer de partout, pousser les poils jusqu'à être hirsute e et porterais l'uniforme de cuir ! (Je sais que c'est faux !)
Cette observation m'interpelle et  je m'interroge à propos des rapports humains : ainsi ces derniers sont largement conditionnés par le mode de locomotion? Automobilistes et motards sont étrangers haïssables, simplement par la raison qu'ils utilisent un moyen de se déplacer honni momentanément (nous sommes souvent automobilistes) alors qu'à priori tout cycliste attire la sympathie et le font mériter un signe amical.

Il arrive également que fortuitement l'homo cyclistus fasse une mauvaise rencontre, celle d'un représentant de la gent canine, par exemple. Généralement, l'homo cyclistus n'aime pas le chien, lequel le lui rend bien ! Et tout cycliste a peu ou prou marqué au mollet la cicatrice laissée par les canines d'un agresseur carnivore .
Le chien est, dit on, le meilleur ami de l'homme ; c'est vrai, parfois. Cet hiver, roulant la fleur au fusil sur un chemin de halage à VTT, quelle ne fut pas ma surprise de voir surgir de l'enclos d'une maison éclusière un joli molosse, du genre berger allemand ; pas moyen d'éviter la rencontre. Les premiers moments de stupeur et de peur passés, je m'aperçus bien vite que l'animal n'avait que le dangereux souci de me manifester son indéfectible amitié. D'abord il me sauta dessus pour me manifester son amour et je résistai tant bien que mal à l'assaut ; puis il se mit en devoir de me lécher la jambe. Ayant compris que la chose était impossible à cause du mouvement, il se mit en devoir de me suivre, le nez sur mes talons. J'accélérais, il accélérait. Je ralentissais, en essayant de le dissuader de me suivre, et il persistait à me prouver son attachement ... Un moment, je m'imaginais faire le tour du monde avec cet acolyte ! Et puis, me vint un plan machiavélique qui allait me rendre à ma solitude : je sortirai du chemin de halage, amènerai mon compagnon de route au sommet d'une côte et ferai la descente à une allure que mon nouvel ami ne pourrait soutenir. Assis un peu triste au bord de la route, il me regarda disparaître à ses yeux.

Pour moi je suis souvent solitaire car je n'apprécie plus guère les pelotons cyclistes ;  les  paysages se limitent alors à la roue de celui qui te précède et la musique à celle des chaînes bien huilées sur les pignons. Seul, j'ai donc le loisir d'observer mes semblables homo-cyclistus. Si un regard superficiel ne permet guère de les distinguer tant ils sont uniformément déguisés, à peine différencie-t-on le masculin du féminin     (quoique...!), un regard plus sagace permet d'entrer dans un monde de silhouettes d'une grande diversité. Il en est des jeunes fringuants, des vieux perclus et tout tordus sur leurs luxueuses machines, des glabres et des velus, des grands et des minuscules, des déguingandés et d'autres qu'une lourde bedaine handicape, avec quelques femmes perdues dans ce monde masculinisé ...
Et je me plais à penser que tout ce peuple uniformisé et pourtant disparate redeviendra bientôt le peuple homo-erectus vulgaris ...
Tiens, me voilà écrivant le latin comme un Jean-Michel parlant aux italiens !

ROBERT

Dans vacances

Lombardie 2014 ....par robert

Le 04/08/2014

Après une semaine en Lombardie, il serait inconvenant de ma part de me dispenser d’un compte-rendu. Cependant, le c.r. habituel se rapporte à un seul événement alors que je suis confronté à ce difficile problème de synthétiser en une page une foule de faits étalés sur huit journées.
Le piège à éviter est le compte-rendu simple qui s’appuierait sur la chronologie des événements mais qui aurait le redoutable inconvénient de répéter ce qui a déjà été dit ... et me voilà dans l’embarras !

1)Les participants à cette semaine lombarde :
Nathalie et son époux Jean-Michel (dit le G.O.), les parents de Nathalie, Dominique, un copain cycliste de Jean-Michel accompagné de sa famille, Philippe dit Phiphi sur le forum, mon épouse et moi-même.
Pour ce qui est des cyclistes, Jean-Michel et Nathalie, Dominique, Philippe et ... moi, de temps en temps (les ans en sont la cause).

2)Les Lieux :
- La «Granfondo» du Gothard assortie d’un séjour dans un hôtel miteux par un temps à ne pas exposer un chien, fût-il bâtard, à ce climat cala...miteux.
- La vallée d’Imagna, endroit béni des Dieux, quelque part, en Lombardie ; avec un séjour dans des conditions d’hébergement proches de l’idéal.

3)Les visites à l’initiative de notre G.O.:
- Bellagio (bord du lac de Côme) - Bergame - Côme - lac d’Iséo - Sirmione sur le lac de Garde.
Chacune de ces visites a été un temps fort de découvertes.

- Bellagio aux rive du lac de Côme et son vieux centre commercial.lombardie2012-273.jpg
- La ville haute de Bergame qui est une pure merveille, de ses vestiges du Moyen-âge à ceux de la renaissance italienne, merveilles d’art baroque, un petit Florence à ne pas ignorer. italie-104.jpg
- Côme, sa cathédrale et son funiculaire vertigineux qui vous emmène au ciel de la ville en quelques minutes pour une vue inoubliable sur le lac, loin, loin, loin en contrebas.
- Cette pure merveille que constitue le lac d’Iséo, le lac favori de Nathalie sur lequel nous avons fait une mini croisière jusqu’à l’île d’Olzano.wp-000390.jpg
- Sirmione, enfin, à la pointe d’une presqu’île sur le lac de Garde, son enceinte médiévale pleine de boutiques et de gelateria (chères à notre G.O. qui fait honneur à cette institution italienne à chacune des occasions qui s’offrent à lui), enfin et surtout les vestiges mis au jour de la cité romaine de Sirmione qui dispenserait presque d’une visite aux ruines de Pompéi !
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Et voilà ... chacune de ces sorties pourrait faire à elle seule l’objet d’un compte-rendu détaillé. Mais cela m’amènerait à un écrit qui passerait du statut de rapport simple à celui de roman, ce qui n’est pas mon objectif et qui découragerait sans doute le lecteur !

4) Le temps :
Pas toujours sympa, avec quelques arrosages intempestifs non sollicités sur le dos des cyclistes dont le mérite ne saurait qu’être augmenté par ces conditions parfois dantesques.

5)Les sorties à vélo :
Chacun ne peut relater que celles qu’il a vécu ; n’en déplaise à Jean-Michel (ou Nathalie) qui voudraient me faire prendre vessies pour lanternes et me laisser des illusions, j’ai très largement dépassé le temps où je pouvais me prendre pour un sportif ce qui explique et justifie que pour ma part je n’ai fait cinq sorties, trois en solitaire et deux partiellement avec le groupe. Je me bornerai au récit ces deux dernières vues à travers ma lorgnette personnelle.

Le premier jour, répondant aux sollicitations diverses dont celles de Nathalie, Circé tyrannique (j’expliquerai cet adjectif plus tard), je suis parti avec la petite troupe. Mon plan était clair : je suivrai mes quatre compagnons de route jusqu’au moment où celle-ci devenant exigeante, je les laisserai filer pour me complaire dans l’allure de mollusque que j’ai épousée depuis quelques années. Ils sont donc partis ! Et moi de traîner, photographiant et m’arrêtant à toutes les invitations paysagères ... Quelle ne fut pas ma surprise, alors que je suivais un cycliste dont la devise était «qui va piano, va sano ...» j’entrevis mes ex-compagnons de route, affirmant, dans un pieux mensonge répété qu’ils ne m’avaient pas attendu longtemps ..Img 20140802 092954. reconnaissance de la relativité attachée au temps qui passe. Notre G.O. affirmant de plus : «ça fait du bien de s’arrêter de temps en temps». Bien cher Jean-Michel, longtemps je te serai reconnaissant de cette affirmation !
Quant à la descente, après le col gravi, je l’ai faite au pas, les routes du secteurs sont sans doute le royaume des poules, vu le nombre de nids attribués à ces volatiles dont les chaussées sont truffées !
Au soir de ce jour mémorable, nous avons visité la ville de Bellagio : j’y ai traîné misérablement la patte, victime d’un mal encore inconnu de moi : une contracture au niveau du genou. J’ai caché mon mal tout au long de la visite, mais au soir, boitant fort bas, j’ai avoué. Diagnostic de Jean-Michel ... soins de Nathalie qui me propose un massage ... Bien chère Nathalie, sache que rarement (pour ne pas dire jamais) une femme ne m’a fait autant souffrir ! Mais le résultat annoncé par la praticienne s’est avéré exact alors que je n’y croyais plus du tout : le lendemain, le mal avait disparu. Merci Circé tyrannique !

La seconde sortie que j’ai effectuée avec le groupe fut le fameux col de Ghisallo. Là, je ne pouvais y échapper, mon vélo porte ce patronyme : GhisalloImg 20140801 112725. De plus, Jean-Michel m’avait affirmé : c’est court, 35 km, (là il avait raison) et ça ne monte qu’à 5/6% (... en moyenne - c’est vrai mais il y a aussi de terribles rampes, jusque 18 % dans la première partie).
En résumé, je suis arrivé en haut, dans un état physique satisfaisant, trempé par des pluies diluviennes, mais heureux comme on peut l’être après l’effort quand l’obstacle est franchi.Img 20140801 114724 Quant à la descente, contrairement à l’habitude, elle s’est effectuée sur un billard presque sans circulation automobile.Img 20140801 122728

Sourires

Il me reste deux petites moqueries gentilles que mon grand âge me permet à l’égard de Jean-Michel.
Au Gothard déjà, j’avais noté que notre G.O. marchait allègrement avec les lacets de ses chaussures défaits et traînant dans la fange des flaques d’eau ... Ce fait allait se renouveler plusieurs fois sous mes yeux ébahis, ce qui enlevait l’alibi d’un événement fortuit. Ainsi, à plusieurs reprises le fait se reproduisant, je me suis permis de lui en faire l’observation, de crainte d’un accident sous forme de chute possible.
Ainsi, notre très cher G.O., par ailleurs si capable des raisonnements scientifiques les plus élaborés, n’a pas retenu la leçon que la maîtresse donne à ses petits disciples de l’école maternelle : l’art de boucler un lacet de chaussure !
- J’ai observé aussi l’art de Jean-Michel pour pratiquer la langue italienne : après la remarque judicieuse qu’il a faite (avec beaucoup d’autres) que les mots italiens se terminent par i, o ou a, Jean-Michel parle italien aux italiens.
Sa carte bancaire ayant été partiellement avalée par un distributeur de billets où il l’avait fautivement introduite, Jean-Michel en réfère au responsable du parking :
- Problèmo ! Ma carta parti !
Avec quelques gestes supplémentaires appropriés, la carte bancaire a été restituée à son propriétaire ce qui tendrait à accréditer le fait que le langage des mains est universel et qu'il est compris partout.Aq 02 gestes definitif 281

Oublions ce persiflage pour ne retenir que l’essentiel : ce fut une bien belle semaine. Un grand merci à son organisateur.

sortie de club du 27 juillet

Le 27/07/2014

Sdc15109

Deux horaires de départs ce matin: 7h30 pour le groupe qui se rend à Bomy et 8h pour le groupe qui fait une sortie club.

Pour ma reprise après deux mois d'absence,je choisi la deuxième option.

Il fait beau ce matin,pas trop de vent mais il fait lourd:25° en fin de sortie.

Nous sommes à cinq: Didier,Christian,Arnaud,Raoul,(l'instigateur de cette sortie) et moi.

Nous nous dirigeons vers les collines de l'Artois:Ruitz,Maisnil les Ruitz,Rebreuve,Houdain,La Conté,Penin,Averdoingt,Lignereuil où nous faisons une petite pause puis retour par Tincques,Aumerval,Cambligneul,Servins,Bouvigny,Hersin,Barlin et Houchin.

Bonne entente au sein du groupe assez homogène,quant à moi,je n'ai pas trop perdu mon coup de pédale,

satisfait de cette sortie sympa, une moyenne de 29km/h environ pour 87km.

Bon dimanche à tous et bonne récupération.

Philippe

ARDECHOISE la vidéo

Le 23/07/2014

et félicitations à Alban  1826ème et Matthieu  6702ème"finishers" de l'étape du tour dans des conditions apocalyptiques

  ( matthieu en bas à droite avec le maillot de l'ardéchoise à l'étape du tour c'est malin)

Edt finishers

brevet de Lillers

Le 20/07/2014

Direction Merville ce matin aprés un lever matinal et sous un ciel gris .Aprés l'orage de cette nuit nous espérons passer à travers les gouttes (la suite montrera que non Déçu) En l'absence de "chduss" c'est pierre yves qui mène la troupe.wp-000477.jpg  Les routes portent encore les traces de la veille.Au bout de quelques km nous voyons un cyclo gisant par terre ,victime d'une branche  tombée d'un arbre suite à l'orage.Nous apprendrons à l'arrivée qu'il s'est fait plusieurs fractures Déçu! C'est ensuite la première côte rombly  où je me permet une fois n'est pas coutume  de mener le train avant de me faire dépasser au sommet par eric puis jackie.La 2ème côte à estrée blanche permet d'effectuer une sélection naturelle.Il ya là Greg,guillaume bien sur les 2 philippes,eric,christian ,richard,les fréres pétard, jean francois Jean francois gif3,etc..mais aussi pierre yves.  Peu avant le ravito ,je crève ! Crevaison5  La première de l'année!

Greg etape-du-tour-004.jpg sympa m'aide à réparer .Le groupe 2 avec nathalie,arnaud,raoul,raymond etc..nous ratrappe.Je me ravitaille en vitesse mais je repars 100métres aprés le groupe élite  qui  apparemment pressé et impitoyable pour les retardataires n'a pas l'intention d'attendre.L 'écart inexorablement s'accroit.C'est parti pour une trentaine de km contre la montreGif velo 1  du coté de Bomy,Febvin palfart ,etcc..Le ciel s'assombrit de plus en plus.Il commence à pleuvoir.Du coté d'amettes un peu dépité par les circonstances de course je coupe directement vers lillers ,je retrouve greg au croisement dans la descente d'Hurionville alors que le déluge s'abat  Je retrouve ensuite eric qui revient sur moi et nous rentron tous les 2 directement à la salle .Arriverons ensuite Michael,eric un copain d'athlé qui s'est mis au vélo (ici sur la photo)

Img 20140720 104533Img 20140720 104402

puis nathalie .Nous attendons ensuite une accalmie pour rentrer à Bruay pour une sortie au total de 87km à 28.5km de moyenne.

Bon dimanche jean michel

Défi des fondus de l'ubaye par Robert

Le 18/07/2014

DFU 2014 ...
Bien chers amis,
Ma foi, c’en est fait de moi ; ma réputation de bavard du forum, bavard disposant du temps nécessaire grâce à l’oisiveté relative que confère l’état de retraité, m’oblige au devoir d’écriture . DFU 2014, pour moi, un grand cru ! Nous en avons longuement parlé, il est terminé. Je suis rentré, j’ai retrouvé mes pénates et ce qui a été débarqué de ma voiture s’étale partout, dans un désordre que je m’autorise à qualifier de joyeux pour donner le change. Peut-on qualifier de joyeux ce qui marque la fin d’un moment heureux ? Mon «carton» d’inscription traîne sur mon bureau, souvenir sans importance, carton où figure mes coordonnées et le numéro de mon dossard : 556. C’est une nouveauté qui aurait pu me donner l’illusion d’être un «coureur», alors que je ne puis plus qu’être un modeste bipède pédalant !
Je vous dois, mes amis, un avertissement de précaution : Je risque d’être un peu long, voire lassant, et mon récit ne sera que le reflet personnel d’un petit événement, de plus, vu à travers ma lorgnette que, bien involontairement, je tiens à l’envers ; je veux dire que chacun aura sa version personnelle de cette journée et que la mienne n’a qu’une valeur toute relative.
Mais revenons à notre mouton : Le DFU. Je viens de passer une nuit agitée par une inquiétude injustifiée ; la seule Bonnette que j’ai mise à mon programme n’est finalement que la énième, mais je suis ainsi fait et je n’y puis rien, dominé par mes émotions. La Bonnette, je la connais par coeur. Cependant, cette année, j’ai prévu une montée en tandem, je veux dire à deux, avec mon ami Tad, bien connu ainsi que le fameux loup blanc. J’ai décidé de partir de Barcelonnette pour être un participant officiel au DFU alors que mon pote part de La Condamine son lieu de résidence provisoire pour un séjour de vacances chez des amis.
Le jour se lève dans la fraîcheur matinale avec du soleil qui promet une belle journée; avec l’aide de nos téléphones portables, nous nous retrouvons à Jausiers, pied de la route mythique que nous allons affronter de concert. Tad si élancé sur son blanc destrier et moi, plus court et trapu sur une monture minuscule comparée à la monture de mon pote, a fait naître cette image : Nous ressemblons fort aux héros de Cervantès à l’assaut de moulins à vent : Tad dans le rôle de Don Quichotte de la Mancha et moi-même dans celui de Sancho Pansa Don quijote de la mancha . Alors que la route commence à s’élever, à la sortie de Jausiers, cette évocation romanesque me donne une envie intérieure de sourire. Et nous voilà tous deux pédalant aussi héroïquement que les deux personnages romanesques évoqués plus haut !
Ma modestie naturelle dut-elle en souffrir, je vous dois la vérité : A l’instar de nos amis Denis, Philippe, Jean-Michel et Nathalie partis aux aurores, nous sommes doublés (enrhumés devrions-on dire - pour utiliser un vocabulaire cycliste ) par des cohortes vaillantes de cyclos partis à l’assaut de flopées de cols ; ils ont déjà des dizaines de bornes dans les pattes, assorties de centaines de mètres de dénivelées cumulées et ils nous saluent avec bienveillance pour n’être bientôt plus que petits points éparpillés sur la route qui s’élève, qui s’élève, qui s’élève ... Parmi ces vaillants coursiers, l’un d’eux me reconnaît : C’est Laurent (dit Laulesp) sur notre forum, qui me reconnaît à mon maillot «cyberpotes». Il entame une petite conversation avec moi avant de repartir à son allure, qui n’est pas la mienne : Il est partant pour ses sept cols, ce que je mets au rang des exploits sportifs.
Mon récit ne sera fait que de petites touches, comme un tableau de peintre pointilliste (je pense à Seurat) ... Tad et moi usons la pente, à petits coups ; une photo par-ci, un arrêt par là, arrêts souvent justifiés par des petits riens qui ne sont que prétextes à reprendre un peu de vigueur. Vous dirais-je la grandeur des sites qui changent à chaque lacet, les alpages verdoyants et fleuris qui bientôt font place à cet univers de rocs enneigés caractéristiques de la haute montagne et qui apparaissent après la «halte 2000» et le fameux lac de la Bonette ? ... C’est aussi pour eux que nous consentons ces efforts. Parfois, une marmotte sentinelle siffle son avertissement à ses congénères : Ces petits rongeurs ne sauraient pourtant confondre le Sancho Pansa poussif que je suis avec l’aigle qui projette son ombre inquiétante sur les prairies fleuries ! De temps à autre, nous faisons un bout de route avec un cyclo ou une cyclote dont la seule ambition est d’arriver au sommet du col. Mes jambes se font lourdes et je sens poindre un début de crampe qui m’incite à la prudence ... un moment de pédalage talons bas, sur les conseils de Tad, gomme un peu ce petit souci, alors que nous approchons du but. Le but, c’est la terrible rampe finale. Après que Tad ait chaussé ses «croques» qui permettent la marche, nous terminons notre ascension «à pied» sur les trois cents derniers mètres.
Au sommet, un vent glacial nous saisit dans une foule disparate d’automobilistes et de motards ... et de cyclistes. Pour une photo finale, Tad fait déplacer un énorme motard obèse qui trônait devant la stèle sommitale, lui faisant observer justement qu’il n’y a aucun mérite à se hisser là avec un engin mécanique !Bonette2
Bientôt arrivent Denis, Phiphi, Jean-Michel et Nathalie heureux comme Ulysse qui fit un beau voyage ... Une longue descente que nous faisons emmitouflés et heureux ! ...
Et puis il y a le lendemain qui chante : cette salle des fête magistralement animée par la dynamique présidente et organisatrice du DFU qu’elle a su si bien dynamiser avec son équipe. Merci à eux. Je suis là, et je me baigne avec délice dans cette assemblée d’amis qui donne tout son sens à ce beau mot de CONFRERIE, un mot de cette famille de mots construits autour du mot FRERE. et ce repas du lendemain, organisé par Tad à La Condamine, un couronnement pour un bien beau WE de la fin juin.
Et vive le DFU 2015 !
Robert le vieux à défaut d’être le preux !

Brevet de Merville

Le 14/07/2014

Retour aux brevets  aprés une parenthèse Ardéchoise  +DFU  en ce 14 juillet.Nous avons le plaisir d'accueillir notre "cyberpote" phiphi  Img 20140714 112640 avant notre périple commun en italie (avec également entre autre Robert "cyberpote" entrevu au DFU ).Nous retrouvons avec plaisir le peloton Houchinois.Img 20140714 090603 

Le groupe se met en route pour le 60km pour la plupart (nous avons déja 25km dans les pattes  avant d'arriver à merville) .Aprés une bonne dizaine de km,c est déja la bifurcation entre le 30 et le60km.Le colonel,pierre yves ,arnaud ,les frères pétard etc.. prennent la direction du30.Les gros bras  évidemment prennent la direction du 60.Tout de suite l'allure s'accélere.Phiphi est un peu surpris du rythme endiablé  Nous approchons ensuite de Boeschepe et de son moulin    .     .

Eric en verve nous fait une imitation de plutôt réussie.C'est ensuite la montée du mont des cats où s'effectue un premier écrémage.Je suis content d'être encore dans le coup aprés une semaine en montagne.Cest ensuite la montée du mont noir. Michael et Guillaume s'échappent,j'effectue l'ascencion avec ou plutôt derrière Richard (en tenue marseillaise) et Philippe U.Jackie et éric sont devant.Emportés par notre élan  nous sortons du fléchage que nous récupérons aprés Bailleul.Nous revenons ensuite péniblement sur Michael toujours échappé .Retour ensuite sur Merville vent dans le nez , je reste sagement dans les roues jusque l'arrivée à la salle et le traditionel sandwich au paté.

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Img 20140714 110537A noter que Greg qui était parti sur le 80 ou 100km n'a pas fait le voyage pour rien puisqu'il a gagné un VTT à la loterie!

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Au total 105km à 28.5 de moyenne bon lundi jean michel

Le touquet lille

Le 11/07/2014

Philippe et éric sont insatiables,dans la foulée de l'ardéchoise  ils ont participé dimanche dernier à la randonnée le touquet lille   170km par les Mont cassel et mont Noir environ 600 participants malgré une météo défavorable Dsc 0055    Philippe nous livre ses impressions "à chaud"  malgré le temps:

Une cyclo superbe, bien organisée,quelques belles bosses sur 170 bornes
les dernières piquent un peu les jambes.
29 kmh de moyenne sous une pluie quasi sur tout le parcours.
L'arrivée au village B'twin        était super avec la possibilité de prendre la douche et de se restaurer.
On à même fait un petit tour dans le magasin.

voir aussi le reportage d'andré Tignon

http://www.echoduvelo.com/Final-de-l-etape-cyclo-du-Tour-Le.html