Dénivelé : 1587 m
15 monts et 18 secteurs pavés
7h30 : arrivés à Oudenaerde, nous rejoignons nos collègues pour le retrait des dossards. Nous sommes un groupe de 8 cyclos. Déjà du monde, nous cherchons un petit espace pour poser nos vélos. Les inscriptions sont clôturées, 16 000 participants vont s’élancer sur les routes du mythique Tour des Flandres.
Sachant la renommée, j’ai évité de regarder le détail du parcours en avance et préfère découvrir cela en direct… Pas de décompte des secteurs pavés ou bosses restants à franchir, le seul repère sera la distance.
Nous nous élançons et enchainons pistes cyclables et routes avant d’entamer au 9ème kilomètre, le 1er secteur pavé. Le vélo saute dans tous les sens et difficilement maitrisable. Les mains serrées sur le cintre, j’essaye de maintenir le vélo mais déjà beaucoup d’énergie dépensée et des douleurs aux poignets.
Franchissement du Molenberg : longue de 474 m, c'est une courte ascension, mais pavés et pourcentages jusqu'à 14,2 %.
Lors du 1er ravito, mes collègues du club de Boeschepe et Lestrem me délivrent de precieux conseils pour apprivoiser les secteurs pavés.
« Laisses aller le vélo et ne poses les mains sur le cintre que pour guider le vélo ».
On diminue la pression des pneus d’au moins 1 bar, soit une pression des pneus d’environ 5 bars. Le secteur pavé suivant passe beaucoup facilement.
Sur chaque secteur pavés, je suis tellement concentrée à anticiper ma trajectoire que j’en oublie de regarder le paysage. Par contre, le matériels souffre (chaines cassées, pattes de dérailleurs, crevaisons,…).
7h30 : arrivés à Oudenaerde, nous rejoignons nos collègues pour le retrait des dossards. Nous sommes un groupe de 8 cyclos. Déjà du monde, nous cherchons un petit espace pour poser nos vélos. Les inscriptions sont clôturées, 16 000 participants vont s’élancer sur les routes du mythique Tour des Flandres.
Sachant la renommée, j’ai évité de regarder le détail du parcours en avance et préfère découvrir cela en direct… Pas de décompte des secteurs pavés ou bosses restants à franchir, le seul repère sera la distance.
Nous nous élançons et enchainons pistes cyclables et routes avant d’entamer au 9ème kilomètre, le 1er secteur pavé. Le vélo saute dans tous les sens et difficilement maitrisable. Les mains serrées sur le cintre, j’essaye de maintenir le vélo mais déjà beaucoup d’énergie dépensée et des douleurs aux poignets.
Franchissement du Molenberg : longue de 474 m, c'est une courte ascension, mais pavés et pourcentages jusqu'à 14,2 %.
Lors du 1er ravito, mes collègues du club de Boeschepe et Lestrem me délivrent de pressions conseils pour apprivoiser les secteurs pavés.
« Laisses aller le vélo et ne poses les mains sur le cintre que pour guider le vélo ».
On diminue la pression des pneus d’au moins 1 bar, soit une pression des pneus d’environ 5 bars. Le secteur pavé suivant passe beaucoup facilement.
Sur chaque secteur pavés, je suis tellement concentrée à anticiper ma trajectoire que j’en oublie de regarder le paysage. Par contre, le matériels souffre (chaines cassées, pattes de dérailleurs, crevaisons,…).
2ème ravito : Un écran géant retransmet en direct la montée des cyclos du Molenberg, sous l’ambiance musicale nous reprenons des forces avant d’attaquer la 2nde moitié du parcours (gaufres, barres énergétiques et fruits à profusion, une chose est sûre, nous ne risquerons pas la fringale aujourd’hui).
Le vent monte mais les parties entre les sections pavés sont roulantes. Nous commençons les choses sérieuses.
On attaque le Koppenberg, un des monts les plus mythiques des Ardennes flamandes (long de 500m avec un dénivelé moyen de 9% et atteignant 22%).
Enfin un énième secteur pavé qui se termine (Kanarieberg), on vire à droite sur une route en très bon état. C’est un tel soulagement de reprendre « le bitume » que je me rends compte en regardant mon compteur seulement après 100m que la pente est encore de 7%. Et là un gars de Boeschepe me dit, « Attends de rouler sur les pavés du Paris-Roubaix, tu diras alors que ceux du Tour des Flandre c’est du billard ».
3ème et dernier ravito : il reste 30 km, les jambes commencent à se faire sentir.
Le vieux Kwaremont, avant dernier secteur pavé et bosse.