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EDT ANNECY LE SENMOZ
Nous étions 4 du club d'houchin philippe,greg,nathalie et moi plus 6 sympathisants arnaud,jean luc hervé ,laurent ,fred et "matthieu le néophyte" à participer à l'etape du tour le dimanche 7 juillet. 130km au menu d'annecy au sommet du semnoz.La veille au soir lors du dernier repas avant l'échéance nous nous sommes rendu compte que nous étions tous à des sas différents! Greg était le mieux loti avec son classement de 2012,arnaud le plus mal dans le dernier sas!Le dimanche matin c'éteit l'effervescence à l hotel :il y avait des brésiliens ,des anglais et meme des polonais qui prenaient leur petit déjeuner plus ou moins tard en fonction de leurs dossarts!Avec nathalie nous rejoignames le départ dans le 5em sas.Avec les départs echelonnés nous dumes attendre 40 45 minutes avant le départ de notre sas (quand meme 1000 cyclos soit l'equivalent de la ronde picarde) pour franchir la ligne de départ.Le départ fut roulant le long du lac ;les premieres difficultés plutôt courtes cote de puget,col de leschaux,col des prés furent franchies sans problème,j'essayais de mouliner pour m'économiser.Au sommet du col des prés soit environ au 60eme km je laissais nathalie pour m élancer dans la descente plutôt chaude il y avait 2 ou 3 ambulances.Ensuite ce fut le mont revard pas trop pentu 5.5% mais long et usant avec la chaleur qui commencait à se faire sentir.Je m'arretai brievement au ravito de la feclaz pour surtout faire le plein d'eau.La descente du revard fut plutôt grisante.Apres quelque bosses nous atteignimes le bas du terrible senmoz 11km à 8.5%.Je m'arretai prudemment au dernier ravito particulierement bien achalandé.Je repérai d'abord de mini pizzas délicieuses j'ai du m'en taper une petite dizaine! puis ce fut le tour de la charcuterie,des fruits secs et enfin des bananes.Je regarde alors ma montre ça fait plusde 10mn que je me goinfre! je me remets vite en selle
Dés les premieres pentes du senmoz je me rend compte que ça ne va pas etre facile .La pente à 10% qui ne m'avait pas trop impressionné lors de la reconnaissance il y a 2 jours me parait être du 15%! Il y a déja des cyclos qui mettent pied à terre.Je met mon 34x28 que je garderai jusque la fin.Un brésilienne me laisse sur place..Au 4eme km à la bifurcation nous croisons ceux déja arrivés en train de redescendre.Je les envie j'aimerai être plus vieux d'une heure.A 6km du sommet je croise" greg la mobylette"en train de redescendre. les km me semblent de plus en plus longs.IL y a de plus en plus de piétons et même des cyclos allongés par terre.A 2km de l'arrivée je double philippe à pied malheureusement victime une nouvelle fois de crampes qui entachent sa performance .Dernier km j'entend des gémissements merde c'est moi il est temps que ça se termine.En fin la délivrance en franchissant la ligne d'arrivée.J'attend nathalie qui arrive 20minutes plus tard au bord de l'hypoglycémie (ça ne risquait pas de m'arriver!) Elle est talonnée par arnaud les traits marqués par l'effort
Descente ensuite vers annecy .Je guette matthieu je suis content de le repérer à 2km de l'arrivée encore sur son vélo encore relativement fringant.J'appris plus tard qu 'il commentait sa course en live sur Face book! Nous rejoignames ensuite nos copains au village départ
matthieu le néophyte les 4 représentants du club: philippe,nathalie jm et greg
Au total greg est 923eme en 5h27
Hervé 2757eme en6h10
laurent 4841eme en 6h 51
jean luc 4966eme en 6h52
jmichel 5328eme en 6h59
arnaud 5372eme en 7h
nathalie 6413eme en7h21
philippe trahi par ses crampes qui vaut largement mieux 6979eme en 7h33
et .. matthieu 7904eme en7h53 bravo à tous!
EDT Annecy le senmoz ...par matthieu le néophyte
Il est 5h30 du matin, le soleil se lève péniblement sur les bords du Lac d’Annecy. Et pourtant, c’est déjà l’effervescence qui domine dans la maison. Avec Benoit, les questions métaphysiques se succèdent : Dois-je prendre un ou deux bidons ? Quel nombre de pâtes de fruit ? Dois-je privilégier les barres céréalières ou les pates de fruit ? En guise de petit déjeuner, nous avalons un brownie / fondant / mi-cuit au chocolat OVERSTIM®. Benoit me garantit que ce gâteau est dédié aux champions et qu’il est très digeste. Le caractère digeste du gâteau m’indiffère et c’est plutôt le programme de la journée qui semble indigeste, face à mon déficit d’entraînement…
Nous nous mettons en route en direction de notre sas de départ autour de 6h30 du matin. Les routes sont déjà bondées de cyclo-amateurs. A la sortie de Veyrier du Lac, entre deux voitures, un participant tourne déjà les jambes sur un home-trainer… Pour ma part, il me semble que les 128 km du parcours me seront suffisants pour avoir les jambes à température ! Devant le sas n°9, je me sépare de Benoit, et je lui souhaite bonne chance, même si j’en aurais plus besoin que lui. Il a l’avantage de s’élancer du sas n°6. Ajouté à la différence de niveaux, je suis sûr de ne le revoir qu’au sommet du Semnoz !
Les minutes s’égrènent avec une lenteur insupportable. Arrivé à 6h45 dans mon sas, j’ai l’espoir d’être lâché sur les routes aux alentours de 7h40… Je lis et relis les derniers articles de l’Equipe sur mon téléphone, j’envoie quelques SMS aux seules personnes levées à cette heure matinale : soit Benoit et Jean-Michel le webmaster ! Finalement vers 8h10, le sas n°9 est sur le départ !!!
Je me lance à l’assaut de l’Etape du Tour avec retenue. Les six kilomètres de plat autour du lac sont à apprécier car ce sont quasiment les seuls du parcours. J’opte pour la voie de droite, j’essaie d’accrocher une roue et de m’y tenir, pendant que, sur la voie de gauche, des groupes de cyclistes sont déjà lancés à vive allure. Je les ignore. Très vite, le fatidique virage sur la droite se présente. Sur les pentes de la côte du Puget, des règles de circulation se mettent en place naturellement. Sur la voie de droite évoluent les cyclistes les moins à l’aise dans les ascensions ; sur la voie de gauche, les cyclistes pour qui la côte du Puget n’est qu’un hors d’œuvre. J’opte pour la voie du milieu… ce qui me permet de reprendre dans ce premier prix de la montagne des coureurs des sas n°7 et n°8. Je vois cela comme un bon signe ! Le col de Leschaux est avalé dans la foulée. Je laisse derrière moi les deux premières difficultés sans griller de cartouche avec un temps de 50mn21.
A partir de la commune de Leschaux, la route se fait plus plane pour une quinzaine de kilomètres. Je roule seul en n’oubliant pas de m’alimenter en vue des prochaines difficultés. Il y a décidément beaucoup de vélos sur les routes (11 475 partants pour être précis) et j’ai un peu peur de me faire embarquer dans une chute. Alors, je reste sagement sur mon côté de la route : le droit ! Les premiers ravitaillements se sont présentés mais j’ai décidé de ne pas m’y arrêter. Je gravis les deux difficultés suivantes à une allure un peu plus soutenue. Les jambes tournent mieux et les ascensions de la côte d’Aillon-le-Vieux et le col des Prés sont accomplies en 27mn22 et 18m55 respectivement.
La descente du Col des Prés se réalise la main sur les freins. Le revêtement n’est pas homogène, des trous parsèment le goudron. La peur de tomber et/ou de crever me retient, et j’effectue une descente digne de Thibaut Pinot, au ralenti (40-45 km/h tout de même). Sur les bords de la route, quelques coureurs se font soigner et/ou réparent une roue. Très vite, le Revard se présente avec ses 16 km d’ascension à 5,4% de moyenne ! A Saint-Jean d’Arvey, je remplis rapidement mon bidon et je me lance à l’assaut ! Dans l’ascension, je discute avec quelques participants, fort de ma reconnaissance effectuée en avril. Je sais que le Revard est difficile dans ses premiers kilomètres mais qu’il n’y aucune pente à fort dénivelé à partir de la localité de Plainpalais. A la Feclaz, il est temps de se restaurer un peu. J’essaie de récupérer quelques mets locaux (la tomme des Bauges !), et je prends quelques cocas. J’y laisse 10 minutes mais je repars ragaillardi ! Je boucle l’ascension du Revard en 1h35mn47 (à titre de comparaison, l’ascension pour Voigt a été pliée en 38mn12…).
Dans la descente du Revard, l’approche est la même. J’ai les mains serrées sur les freins. D’ailleurs, vers la fin du Revard, un ravitaillement informel est prévu avec la maman de Nathalie. Un panneau Matthieu marque l’endroit, des cocas frais m’attendent avec du saucisson. Arrivé dans la zone prévue, je roule au ralenti en regardant sur la droite et je retrouve l’arrêt de bus indiqué comme point de repère… Personne… Ma déception est immense ! La maman de Nathalie se trouvait sur le côté gauche de la route… Aie aie aie !
Après une douzaine de kilomètres de plat (ou presque) et un dernier ravitaillement à Gruffy, je me présente face au Semnoz. De nombreux spectateurs se sont massés dans le village de Quintal, j’attaque l’ascension à pleines jambes, en danseuse, le maillot jaune ouvert ! Incroyable passage ! Par contre, à la sortie du village, je paie mes efforts… Je me rassois et il reste 10 kilomètres d’ascension continue et raide… Désormais, cela se joue à la pédale et au courage. A la fourche, qui annonce les huit derniers kilomètres, j’aperçois Benoit qui m’attend et m’encourage ! Il note que je saute le ravitaillement liquide… Les abords de la route sont jonchés de participants en surchauffe, assis sous un arbre ou étendu dans l’herbe en position d’étoile de mer… D’autres préfèrent continuer à pied et forment une file de gauche. Je roule donc au milieu de la portion de route réservée à la montée et je compte les kilomètres… A deux kilomètres, je croise mon parrain Jean-Michel qui en a également terminé ! J’accélère légèrement avec les forces qui me restent dans les deux derniers kilomètres, ça sent l’écurie ! J’en termine avec l’Etape du Tour avec la fierté de ne pas avoir mis le pied à terre dans le Semnoz et un temps de 7h53mn42 (dont 1h25mn07 pour le seul Semnoz), soit un classement de 7904 sur 10623 arrivants.
Analyse de l’Après-Tour : avec un classement grimpeur de 6645 sur 10623 participants. Je constate que je paie mes descentes prudentes et mon faible niveau sur le plat. On peut noter également que j’ai peut-être mis à profit les kilomètres de plat pour récupérer. Il y avait matière à réaliser un meilleur temps mais l’objectif est atteint : celui de terminer cette Etape du Tour !
Pour terminer, je tiens à remercier Jean-Michel, Nathalie et Bernard PREUSS pour leurs précieux conseils au cours de ma préparation. Merci également au cyclo-club d’Houchain pour avoir accueilli dans leur peloton pour quelques brevets ! Pour finir, j’attends la publication du parcours du Tour de France 2014 et la ou les étapes sélectionnée(s) pour décider d’une nouvelle participation ou non !
Commentaires
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1 Nicod Philippe Le 11/07/2013
Bravo à tous pour votre courage, c'est une belle épreuve à faire,moi, je bosse toujours en juillet, peut-être un jour je serais de la partie? -
2 Nadine Benoit Le 07/08/2013
Felicitations aux talents deredacteurs de j mi et mathieu:
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